21 mars dernier était la journée internationale de marionnette. Elle a été marquée au quartier Agoè Zongo de Lomé par un spectacle présenté aux écoliers du complexe scolaire Mon devoir.
Les autorités togolaises doivent garantir le droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression, a déclaré Amnesty International après que les autorités ont interdit à des organisations de la société civile et à des partis politiques de se réunir pour exprimer notamment leur opposition au récent changement de constitution.
Le juge d’instruction vient de décerner un mandat de dépôt contre le Directeur de publication du journal « La Dépêche ». Apollinaire Mewenemesse est envoyé en prison après 72 heures de garde à vue à la Brigade de recherche et d’investigation (BRI) de la Police nationale. La presse critique au Togo vient encore d’être privée d’un membre.
Des acteurs de l'opposition démocratique et de la société civile, unis sous la bannière « TOUCHE PAS À MA CONSTITUTION », lancent désormais la résistance contre le coup d'État constitutionnel intervenu dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 mars dernier à l'Assemblée nationale par des députés dont le mandat est arrivé à terme depuis le 31 décembre 2023. Dans une déclaration, ils invitent les populations à rester déterminées.
Ce mercredi 27 mars, des acteurs de l'opposition et de la société, réunis au siège du parti ADDI à Lomé, ont voulu animer une conférence de presse pour dénoncer la nouvelle révision constitutionnelle. Mais leur rencontre avec la presse a été tuée dans l'oeuf.
Le Directeur de publication du journal « La Dépêche », Apollinaire Mewenemesse est actuellement en garde à vue à la Brigade de recherche et d’investigation (BRI) de la Police nationale. On se rappelle la convocation qu’il a reçue la semaine dernière pour se présenter ce mardi 26 mars 2024.
L’avocat Jil-Benoit Afangbedji n'est plus à présenter. Devant la presse lundi à Lomé, l’ancien leader du collectif « Savons le Togo » (CST) a souligné que la nouvelle constitution, favorisant un régime parlementaire, convient parfaitement au Togo.
Le texte introduit un nouveau poste, le président du conseil des ministres, qui devient celui qui représente le pays à la place du président de la République. Ce dernier sera désormais choisi « sans débat » par le Parlement pour un mandat unique de six ans.
Reçu récemment dans l'émission "D12" sur la radio Pyramide FM, Me Jean Dégli a critiqué la nouvelle modification constitutionnelle en cours à l’Assemblée nationale. L'avocat, qui a joué un rôle clé dans l'élaboration de la Constitution de 1992, dénonce des « non-sens » dans la nouvelle proposition constitutionnelle du régime en place.