Décédé le 8 janvier 2022, le juriste français Charles Debbasch, ministre-conseiller de Faure Gnassingbé, a été inhumé vendredi 14 janvier dans sa France natale sans que personne ne lui ait rendu hommage. Et comme si cela ne suffisait pas, c'est sa maison ici à Lomé qui a été mise sous scellés.
La Direction Nationale de l’Enseignement Catholique a réagi à la décision du gouvernement togolais relative à la vaccination des enfants de 12 ans et plus contre la Covid-19.
Le bras de fer entre le Mali et la CEDEAO inquiète Jean-Pierre Fabre et ses collaborateurs. Dans une déclaration, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) apporte son soutien au peuple malien et donne des leçons à l’institution sous régionale.
Même un tweet pour annoncer sa disparition, on n’en a pas trouvé. Pourtant Charles Debbasch a été jusqu’à son décès le 08 janvier 2022, le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Présent déjà en début des années 90 aux côtés du père, Eyadéma Gnassingbé, ce constitutionnaliste français a été aux rendez-vous des contorsions ayant conduit au toilettage de la Constitution togolaise en 2003 et en 2005 surtout après le décès de Eyadéma.
Après leur lettre ouverte adressée au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, pour exiger la libération des prisonniers politiques au Togo, Nicodème Habia et Ouro-Djikpa Tchatikpi ont animé une conférence de presse mardi à Lomé. Ces deux acteurs politiques ont dressé un tableau sombre de la situation sociopolitique du Togo, caractérisée par la cherté de vie et la restriction des espaces de liberté par le régime en place. « Les risques d'implosion ou d'explosion à l'instar du 05 octobre 1990, du 12 juin 2012 ou du 19 août 2017 sont palpables », ont-ils averti dans leur déclaration liminaire. Ils exhortent les tenants du pouvoir à des mesures d'apaisement, notamment la libération de tous les détenus politiques et d'opinion du pays. Lisez plutôt !
Ibrahim Boubacar Keïta est décédé à son domicile, ce dimanche 16 janvier en début de matinée. Contraint à la démission par un putsch militaire en août 2020, l’ancien chef de l’État s’était depuis mis en retrait de la vie publique.
Faure Gnassingbé, c’est une lapalissade, s’exprime très rarement. Il lui arrive souvent de rester muet toute une année. Même pour ses traditionnels discours de fin d’année et de la célébration de l’Indépendance du Togo, il lui arrive de déroger à la règle. Mais quand l’occasion se présente de s’adresser aux Togolais, pour l’une des rares fois, quand il prend la parole, il fait des déclarations qui se retournent contre lui.
Dans une réaction sur sa page Facebook, Nathaniel Olympio revient sur la loi fondamentale du Togo, notamment les dispositions qui protègent juridiquement le chef de l'Etat et les membres du gouvernement. « Il est urgent que le législateur se penche sur la question pour que le parallélisme des formes nous rende tous égaux devant la justice », a souligné l’opposant. Lecture.
Le Mouvement du Peuple pour la Liberté (MPL) a tenu son deuxième congrès statutaire et électif ce weekend à Lomé. L’occasion pour cette formation politique qui se réclame de l’opposition de reficeler ses objectifs et se définir de nouvelles perspectives.
Au Togo, ce sont les réseaux sociaux qui ont rendu public le décès, le 14 janvier, de Charles Debbasch, ministre-conseiller spécial du président Faure Gnassingbé et de son père auparavant. À peine sa mort fut-elle annoncée que les gendarmes ont posé des scellés autour de son domicile.