Parmi les éléments qui attisent la tension sociopolitique au Sénégal, il y a incontestablement le silence gardé par Macky Sall sur ses intentions de briguer ou non un 3ème mandat à la tête du pays. Cette situation est en passe de connaître son dénouement car ce dernier a indiqué en Conseil des Ministre tenu hier qu’il s’adressera à la Nation dès réception des conclusions du dialogue initié par lui-même.
La recette est désormais bien connue des Chefs d’Etats en Afrique : retoucher à la Constitution sur laquelle ils avaient prêté serment soit en faisant sauter le verrou de la limitation de mandat, ou en modifiant la durée initiale du mandat présidentielle pour remettre le compteur à zéro. Le centrafricain Faustin-Archange Touadéra va probablement opter pour la 1ère procédure.
Selon des informations révélées par le site d’informations politiques et économiques « Africa Intelligence », l’ancien président des Etats-Unis aurait eu un entretien téléphonique avec l’actuel Chef d’Etat sénégalais Macky Sall dans l’optique de le dissuader d’un éventuel troisième mandat à la tête du pays.
Elle a pris corps ce 16 Avril 2023 à Dakar et est dénommée « F24 » en référence aux prochaines élections présidentielles de Février 2024 pour lesquelles le Chef de l’Etat actuel Macky Sall souffle le chaud et le froid en demeurant flou sur sa volonté de briguer un 3ème mandat à la tête du Sénégal.
Les Chefs d’Etats africains ont adopté pour coutume d’évoquer les sujets importants pour leur nation sur des médias internationaux. Le sénégalais Macky Sall n’a pas voulu déroger à la règle : c’est dans un entretien avec l’hebdomadaire français L’Express qui précise peu ou prou ses intentions sur son éventuelle candidature aux prochaines élections présidentielles dans son pays.
Recourir aux armes et déchoir un dirigeant ou un pouvoir en place, c’est la mode ces dernières années en Afrique, de l’ouest notamment. Le Burkina occupe l’actualité, avec le second putsch en l’espace de huit mois ayant vu évincer le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Damiba samedi dernier. Mais à côté de cette manière rustre curieusement acclamée par les fameux panafricanistes de la toile, il existe une autre forme de coup d’Etat plus pernicieuse sinon autant mais que l’on passe souvent par pertes et profits…