Du coup d'État militaire qui a fait tomber le président démocratiquement élu Mahamane Ousmane au Niger en 1996, à celui qui balaya le régime démocratique de Christian Kaboré en 2022 au Burkina Faso, en passant par ceux du Mali et de la Guinée qui ont éradiqué les gouvernements d'Ibrahim Boubacar Kéita en 2020 et d'Alpha Condé en 2021, une seule question subsiste. Pourquoi les alternances politiques de l'ère des processus démocratiques ont- elles conduit à la déception ?
Le coup d’État militaire survenu au Burkina Faso le 24 Janvier 2022, après ceux du Mali et de la Guinée, ne peut engourdir, par la surprise qu’il a créée, la curiosité de chercher à comprendre les mobiles de l’intrusion des armées dans la vie politique des États de l’Afrique de l’ouest.
Journaliste, écrivain, consultant en communication, devenu depuis quelques années opposant au régime togolais, Fulbert Sassou Attisso tente d’analyser les récents coups d’Etat en Afrique de l’ouest. Et se demande : à qui le tour ?