Abdulsalam Abubakar dit être optimiste que « la diplomatie va prévaloir car la guerre à laquelle les dirigeants ouest-africains envisagent en cas d’échec des négociations, n’est dans l’intérêt de personne ».
La dernière session du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenue le 14 Août 2023 sur la situation au Niger a enfin livré son communiqué final, soit une semaine de tractation sur la conduite à tenir face à la ténacité des putschistes nigériens.
Comment peut-on comprendre que le Niger exploité depuis des décennies, cherche à s’affranchir de la mainmise et basse de la France sur les richesses du pays, et certains dirigeants au service de la France qui ne méritent même pas de diriger leur pays, cherchent toujours les voies et moyens pour maintenir ce pays dans la dépendance perpétuelle de l’exploitation ? Quel déshonneur pour les auteurs!
Alors que le général Abdourahamane Tiani a indiqué que l’ordre constitutionnel sera rétabli à l’issue d’une transition d’une durée maximum de « trois ans », la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) lui dit non.
Suite au coup d'État survenu le 26 juillet dernier au Niger, les frontières entre ce pays et la plupart des membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO) ont été fermées dans le cadre de sanctions. Cependant, cette décision suscite l'indignation chez les pays voisins.
L’Algérie, dont le président Abdelmadjid Tebboune a déjà dit « non » à une intervention militaire chez son voisin du sud, « regrette profondément que le recours à la violence ait pris le pas sur la voie d’une solution politique négociée ».
C’est une des conséquences des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à l’encontre du Niger, suite au Coup d’État qui a renversé le président élu Momhamed Bazoum, le 26 juillet.
Une opération militaire multinationale avec des troupes au sol, des avions de chasse, des drones, des parachutistes pour aller récupérer vivant le Président Bazoum du Niger des mains de la junte qui l’a renversé, et le remettre dans son fauteuil. Ce n’est pas un gag ou un scénario de Nollywood.
Les chefs d'état-major des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO) ont clôturé vendredi les deux jours de réunion à Accra au Ghana, sur les prochaines étapes pour une possible intervention militaire au Niger, visant à "rétablir l'ordre constitutionnel", des semaines après le coup d'État contre le président Mohamed Bazoum.
La menace d'intervention militaire semble s'éloigner et c'est une bonne chose. Que Tchiani entende raison et accepte le principe d'une transition où lui et Bazoum seront absents. Le pays souffre actuellement.