Désormais, il faut 60 personnes issues de 2/3 des préfectures pour créer un parti politique, au lieu de 30 auparavant. La répartition du financement des partis politiques aussi a connu une modification. 2/3 de ce financement est reparti au prorata du nombre de députés, et le reste aux partis ayant eu au moins 2% à la dernière élection législative.
Tant que vivra le Togo, il y aura des élections. Mais tant que le minimum ne sera pas garanti, c’est en vain les uns crieront leur victoire, et les autres dénonceront la triche. Si le pouvoir n’a pas peur d’être battu dans les urnes, et s’il veut mettre au défi ceux qui, chaque fois, l’accusent de fraudes, il n’y a qu’une seule alternative. La publication des résultats par bureau de vote. Autrement, chacun doit comprendre désormais qu’au Togo, élection ne rimera jamais avec transparence.
Vendredi à l'hémicycle, les députés ont voté à l’unanimité trois (3) projets de loi. Le premier portant sur le code électoral, le deuxième sur la décentralisation et les libertés locales et le dernier sur les manifestations pacifiques publiques. C’était au cours de la cinquième séance plénière de la deuxième session ordinaire de l’année.