Au Togo, plus aucune campagne de transhumance ne passe sans effusion de sang. Le conflit entre les bouviers nomades et les agriculteurs continue de faire des victimes. Au parc national Fazao-Malfakassa (régions Kara et Centrale), des peulhs, éleveurs des bœufs se font encore parler d’eux cette semaine.
« Se comportant comme intouchables ou jouissant de protection ou de couverture des personnages dont personne ne connait guère l’identité, la récréation risque d’être terminée. Car trop c’est trop ; la vie des bergers n’est pas plus précieuse que celle des populations autochtones. »
« (…) le Peulh a sorti un couteau. Ce qui a créé une altercation entre eux en présence de la femme et des enfants (du paysan-ndlr). Grâce au courage de la femme, elle a pu déposséder le bouvier de son couteau malgré quelques blessures. Par après, elle et ses enfants sont partis », a confié un élu local à atlanticinfos.
Lors de l’accrochage, le peuhl, a rapporté la même source, sort son coupe-coupe et coupe le bras du paysan avant de prendre la fuite.
