L’un des plus grand défis auquel font face certains pays de l’Afrique de l’Ouest reste l’érosion côtière. Le Togo, qui se retrouve entre le Ghana et le Bénin aussi touchés par le phénomène, connaît depuis quelques années, un recul de côte des plus inquiétants dans la sous-région et dans le monde. Habitations, écoles, hôpitaux, terres et routes se retrouvent dans le ventre de l’océan, laissant les populations impuissantes et sans voix. Malheureusement, le désastre continue, faute de politique pouvant atténuer ou limiter un tant soit peu les dégâts et permettre aux victimes de souffler. État des lieux.
C'est le plus grand fléau qui ronge la côte togolaise. Chaque jour que Dieu fait, des habitations sont emportées par des vagues, plongeant des villages entiers dans la désolation. De nombreuses familles désertent la côte face à l'avancée de la mer laissant des maisons abandonnées en ruines.
La côte togolaise longue de 56 km subit les affres de la progression de la mer sur le territoire chaque année. La ville d’Aného située entre les bras de la mer et de la lagune avec son embouchure fait l’objet de l’érosion au risque de faire engloutir cette ville si rien n’est fait. Des travaux de construction et de réaménagement d’épis ont démarré.
Le Bénin et le Togo font face depuis plusieurs au phénomène de l’érosion côtière. Afin de lutter contre ce fléau, les deux pays prévoient des travaux de renforcement de la côte transfrontalière Togo-Bénin.
L’érosion côtière est une réalité au Togo. Les violentes vagues qui échouent sur la côte ne cessent de faire des dégâts. Aliou Dia ne dit pas le contraire.