Togo – Ouverture d’un Bureau d’accueil pour améliorer l’accès à la justice
Le gouvernement togolais a inauguré un Bureau d’accueil, d’information et d’orientation des justiciables au Tribunal de Grande Instance de Lomé,…
Le gouvernement togolais a inauguré un Bureau d’accueil, d’information et d’orientation des justiciables au Tribunal de Grande Instance de Lomé,…
Au Palais de justice de Lomé, Mipamb Nahm-Tchougli veut nettoyer les écuries d’Augias. Le ministre de la Justice et de…
Apollinaire Athiley, chauffeur et escorte de Jean-Pierre Fabre ainsi que conseiller municipal à Golfe 4, est convoqué ce mardi devant le 6ème Substitut du procureur. Cette convocation fait suite à un incident survenu le 29 avril dernier, lors du double scrutin législatif et régional.
Très attendu au sein de l’opinion, le procès des deux jeunes arrêtés et accusés d’outrage au chef de l’Etat par le biais d’une vidéo sur TikTok a eu lieu cet après-midi par-devant le Tribunal de première Instance de Lomé. Devant des leaders politiques dont Robert Daté du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) et de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), de la société civile dont Prof David Dosseh du Front citoyen Togo Debout (FCTD) et un grand public qui a fait le déplacement du Palais de justice de Lomé.
Il y a quelques jours, en comparant le traitement salarial des médecins togolais avec celui de leurs collègues sénégalais, Dr. Gilbert Tsolenyanu a utilisé une formule choc « Notre salaire, c’est leur prime ». Cela veut tout dire. Qu’en est-il dans le département de la justice ?
Abdoulaye Yaya, président du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), également président de la Cour suprême du Togo continue de dénoncer les dysfonctionnements de l’appareil judiciaire. Il pointe du doigt accusateur les auxiliaires de justice, en commençant par les avocats, les notaires, les huissiers
Dans les prochains jours, les membres de l’Union nationale des transporteurs routiers du Togo (Unatrot) seront situés sur le dénouement de la longue crise qui secoue leur organisation. Un tournant décisif pour l’avenir de cette structure dont le sort est aux mains de la justice togolaise.
Un autre chapitre du feuilleton « chasse aux journalistes critiques » au Togo, notamment Ferdinand AYITE et Isidore KOUWONOU contraints de fuir leur pays, va probablement s’ouvrir la semaine prochaine. La Cour d’Appel de Lomé a envoyé une citation à prévenu à l’avocat des deux journalistes qui sont appelés à comparaître par-devant cette juridiction le jeudi 11 mai 2023.
« La corruption est le 2ème sport le plus pratiqué au Togo, après le football », déclarait le Président de la Cour suprême, Abdoulaye Yaya, lors de la prestation de serment du nouveau président de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA). Ce « sport » s’enracine à telle enseigne que même des cas avérés et avoués de corruption comme celui du français Vincent Bolloré n’entrainent aucune suite judiciaire au Togo.
Un nouveau coup de massue sur la tête de la presse togolaise. C’est ce qu’il se passe avec la condamnation de deux journalistes à la prison ferme ce 15 mars 2023. Ferdinand Ayité, directeur de publication et Isidore Kouwonou, rédacteur en chef, deux dirigeants du bihebdomadaire « L’Alternative », sont frappés par une décision de justice leur ouvrant les portes de la prison pour 36 mois.