Abdulsalam Abubakar dit être optimiste que « la diplomatie va prévaloir car la guerre à laquelle les dirigeants ouest-africains envisagent en cas d’échec des négociations, n’est dans l’intérêt de personne ».
« (…) le contexte actuel de colère et de révolte des populations suite aux sanctions imposées par la Cédéao, ne permet pas d’accueillir ladite délégation dans la sérénité et la sécurité requises »
En attendant leur rencontre de ce samedi 17 juin avec le président de la Fédération de Russie, la phase ukrainienne de l'initiative de paix des chefs d'État africains laisse une impression d'impréparation, sinon de demi-échec.
«Chercher la légitimité à l´étranger pour s'éterniser au pouvoir dans son pays où on est contesté, est vraiment très méchant et méprisant pour son peuple.» (S.Tchadjobo)
Tout comme son père, feu Eyadema Gnassingbé, l’actuel Chef d’Etat togolais a choisi d’être hyperactif sur le terrain de la diplomatie africaine et internationale....
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEA0) missionne Faure Gnassingbé à apporter un message de fermeté à la junte malienne par rapport à la détention à Bamako des 46 militaires ivoiriens.
C´est une véritable levée de boucliers qu´a suscitée la surprenante nouvelle annonçant le dictateur togolais Faure Gnassingbé comme médiateur dans la crise malienne. Si nous étions au prermier jour du quatrième mois de l´année, on aurait pensé à une plaisanterie du "poisson d´avril", tant l´information quant au choix du personnage est plus que surprenante. Si le projet arrivait à terme et qu´effectivement le président de fait du Togo Faure Gnassingbé débarque un jour à Bamako pour offrir ses services en tant que médiateur,ce serait avec quel CV? Sur quelles références pourrait-il s´appuyer pour prétendre offrire ses "bons offices"?