Les Togolais reprochent de plus en plus au régime de Faure Gnassingbé, les maux de corruption, de justice opérant dans la partialité, d’absence d’Etat de droit et de restriction de l’espace civique. Tout en dénonçant ces maux, particulièrement la corruption, certains observateurs pointent du doigt l’entourage du chef de l’Etat qui porterait des coups aux initiatives de ce dernier.
Frère du chef de l’Etat togolais, Kpatcha Gnassingbé est mis en prison depuis 2009 pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Il vient subitement d’être transféré au Gabon depuis soixante-douze heures, et on évoque une évacuation sanitaire.
Le président du Parti des Togolais (opposition) était hier 29 janvier 2023, l'invité de l'émission D12 sur Pyramide FM. Nathaniel Olympio s'est prononcé sur plusieurs sujets de l'actualité. Voici quelques extraits de son intervention.
En demandant le départ de la force française Sabre installée au Burkina depuis une décennie et actuellement régie par l’accord militaire signé par les deux pays en 2018, le président de la transition Burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, met de facto une pression sécuritaire et politique sur Faure Gnassingbé, le chef de l’Etat togolais.
La question des prisonniers politiques préoccupe l’opposant Nathaniel Olympio. En cette période de fête de Noël, le vœu ultime du président du Parti des Togolais est de voir tous les détenus politiques du pays libérer.
Le sort des "prisonniers d’opinion" préoccupe le leader du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio. Dans un post en date du 17 décembre 2022, il exige la libération de ces derniers en car dit-il : "On ne peut pas faire de l’exercice du pouvoir, l’incarnation d’une brutalité excessive".
Le régime togolais dépense des milliards de francs CFA pour lutter contre le terrorisme, un fléau détestable qu’il faut combattre énergiquement. Il instaure même l’état d’urgence pour avoir plus de latitude et disposer de plus de moyens d’action. Mais, il y a aussi un autre fléau, tout aussi méprisable, voire plus dangereux à l’échelle nationale pour la population togolaise que les dégâts causés par le terrorisme. C’est la corruption.
Confronté au terrorisme depuis fin 2019, le Bénin se penche sur la situation des militaires tombés au front. Mais qu’en est-il au Togo ? C’est la réflexion que mène le président du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio.
Depuis qu’il a reçu le titre du « jeune doyen » des chefs d’Etat de la sous-région, Faure Gnassingbé semble s’être investi d’une mission d’« activiste » dans l’espace CEDEAO.