Un collectif d’associations et de mouvements de la société civile, adressent une lettre ouverte au Président de la République, à la Première Ministre, et à la Présidente de l’Assemblée Nationale du Togo, en regard de l’aggravation de la précarité de millions de togolaises et togolais, de la crise qui secoue le secteur de l’enseignement et de la situation des prisonniers politiques. Lecture!
Prof Togoata Apédo-Amah tient à la libération des détenus politiques et d'opinion au Togo. Dans une nouvelle réaction sur sa page Facebook (Meta), l'universitaire tacle le régime pseudo "démocratique" de Faure Gnassingbé.
Après leur lettre ouverte adressée au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, pour exiger la libération des prisonniers politiques au Togo, Nicodème Habia et Ouro-Djikpa Tchatikpi ont animé une conférence de presse mardi à Lomé. Ces deux acteurs politiques ont dressé un tableau sombre de la situation sociopolitique du Togo, caractérisée par la cherté de vie et la restriction des espaces de liberté par le régime en place. « Les risques d'implosion ou d'explosion à l'instar du 05 octobre 1990, du 12 juin 2012 ou du 19 août 2017 sont palpables », ont-ils averti dans leur déclaration liminaire. Ils exhortent les tenants du pouvoir à des mesures d'apaisement, notamment la libération de tous les détenus politiques et d'opinion du pays. Lisez plutôt !
Dans une récente interview réalisée par le confrère Togoscoop.info, Claude Améganvi, le secrétaire général du Comité national pour la libération de tous les prisonniers politiques, est revenu sur la question des détenus politiques. Pour l'acteur politique, dire qu'il n'y a plus de prisonniers politiques est une leurre et il semble déterminé à exploiter "toutes les voies" pour obtenir leur libération.
Au Bénin, la France est en train de faire pression sur le président Patrice Talon pour libérer l'opposante Reckya Madougou. Dans une réaction, Professeur Apédo-Amah Togoata tire sur Emmanuel Macron. L'universitaire se demande pourquoi l'Elysée ne fait pas la même pression sur Faure Gnassingbé pour exiger la libération des prisonniers politiques au Togo. Lecture
« Ne constituent pas une cause d’exonération le fait d’avoir obéi aux ordres d’un supérieur ou d’une autorité publique en commettant les actes de torture et les autres mauvais traitements, ni le fait que ceux-ci aient été justifiés par des circonstances exceptionnelles, notamment un état de guerre, une menace de guerre, l’instabilité politique intérieure ou toute autre situation exceptionnelle ». Article 206, Loi N° 2015-10 du 24 novembre 2015 portant nouveau code pénal togolais.
10 décembre, journée internationale des Droits de l’Homme, plusieurs pays de par le monde commémorent cette journée en jetant un regard sur la situation des Droits de l’Homme en leur sein.
Au Togo, le nombre de prisonniers politiques ne cesse de grimper. Il suffit de consulter les rapports des organisations internationales et nationales de défense des droits humains pour s’en rendre compte.
Dans un communiqué adressé au peuple togolais et au régime de Faure Gnassingbé, des organisations des Togolais de la diaspora conscientes de la situation sociopolitique du pays, dénoncent les violations systématiques des droits humains au Togo et exigent la libération des prisonniers politiques. Lecture.