Présent à la conférence de presse des Femmes Pyramides, hier mercredi à la Maison de la Santé, Me Célestin Agbogan a déploré l’indifférence des Togolais par rapport à leur propre triste sort.
Le climat social, depuis un temps, est très tendu. La désespérance ne cesse de s’accentuer avec le phénomène de la vie chère et la crise dans le secteur de l’éducation, avec des mouvements de mécontentement des enseignants à cause de la précarité de leurs conditions de vie et le ras-le-bol des élèves qui ont manifesté dans le grand nord pour réclamer leurs enseignants arbitrairement exclus par les grands Seigneurs Dodzi Kokoroko et Gilbert Bawara. Les élèves sont allés jusqu’à déloger leurs camarades de classe.
Pendant qu’au Togo, on frôle chaque jour une nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers, en Côte d’Ivoire, le gouvernement vient de prendre des mesures pour subventionner ces produits. D’autres mesures sont annoncées pour juguler la crise de la vie chère, lesquelles devraient inspirer Faure Gnassingbé qui a promis veiller à un contrôle des prix.
On parlait depuis un moment de la cherté de la vie au Togo. De ses conséquences sur les populations. De l’incapacité de celles-ci à boucler leur fin du mois. De vivre tout simplement comme d’honnêtes gens. Beaucoup se sont écriés, récriminés, tout en espérant que les dirigeants trouveraient remède à la hausse inquiétante des prix de denrées alimentaires devenue la première cause du marasme social sans précédent due à la crise sanitaire.
La vie devient de plus en plus dure. La cherté de la vie a battu un record insoutenable. Un peu partout, des mesures concrètes ont été prises pour faire face à l’inflation. Du concret, dis-je car les gouvernements sénégalais, ivoirien, ghanéen, béninois ont agi directement sur les prix des produits de grande consommation notamment le riz, l’huile, le sucre, sur le marché. Et tout citoyen peut le constater.
Dans les prochains jours, l’Église catholique va murir des réflexions sur la vie chère au Togo. Une requête demandée par l’archevêque de Lomé, Mgr Nicodème Barrigah-Benissan.
C'est l'une des suggestions faites par le parlementaire Gerry Taama afin d'amener le gouvernement togolais à prendre des dispositions contre la vie chère au Togo. Ceci, dans à travers un nouveau post sur le réseau social Facebook dont nous vous proposons lecture.
Un collectif d’associations et de mouvements de la société civile, adressent une lettre ouverte au Président de la République, à la Première Ministre, et à la Présidente de l’Assemblée Nationale du Togo, en regard de l’aggravation de la précarité de millions de togolaises et togolais, de la crise qui secoue le secteur de l’enseignement et de la situation des prisonniers politiques. Lecture!
Samedi dernier à Lomé, les femmes des Forces Démocratiques pour la République (FDR) ont célébré en différée la Journée Internationale des Droits de la Femme à Lomé. Dans la déclaration sanctionnant leur rencontre, ces femmes des FDR conduites par leur présidente, Mme Pierrette Afangbi Adjallé, sont revenues sur la vie chère au Togo. Elles invitent par ailleurs toutes leurs sœurs togolaises à sortir de la léthargie actuelle et de la psychose de la peur, et à s’approprier la lutte politique que mène le peuple togolais depuis des décennies pour un Togo démocratique, prospère, juste et équitable. Lecture!
Diminuer de 30% les salaires des ministres et du Président, c'est l'une des mesures adoptées le 24 mars dernier par le gouvernement ghanéen qui a injecté 2 milliards de dollars US (1.193 milliards f CFA) dans l'économie du pays.