Au Togo, la seule augmentation des prix des produits pétroliers a des incidences sur toute l'économie locale. Donc tous les bénéfices tirés des mesures du gouvernement contre la vie chère vont fondre comme beurre sous le soleil. Quand le prix de l'essence monte, tous les prix montent. C'est de ça qu'il s'agit.
En réaction aux ravages de la vie chère devenue amie intime des Togolais, Faure Gnassingbé a pris quatre mesures le 27 avril dernier, à l'occasion de son annonce à la nation pour commémorer le 62è anniversaire de l'accession du pays à la souveraineté internationale.
La Taxe sur les Véhicules à Moteur (TVM) aux catégories de véhicules de transport de marchandises et de personnes à usage commercial a été suspendue à compter du 11 avril dernier.
L’inflation qui touche beaucoup de produits risque de conduire à une implosion. La pandémie du coronavirus n’est pas totalement digérée que s’invite dans la vie des populations, l’augmentation des prix des produits alimentaires. Que se passera-t-il lorsque les autorités décideront d’augmenter aussi le prix des produits pétroliers ?
C'est l'amère constat fait par la Vice-présidente du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Mme Akossiwa Yemey. Selon elle, les maux qui affligent actuellement le peuple togolais vont bien au delà du coût de la vie.
Claude Améganvi du Parti des Travailleurs était à la conférence de presse animée la semaine dernière par les Femmes Pyramide. L'opposant a profité de l'occasion pour se prononcer sur la situation sociopolitique du pays.
Présent à la conférence de presse des Femmes Pyramides, hier mercredi à la Maison de la Santé, Me Célestin Agbogan a déploré l’indifférence des Togolais par rapport à leur propre triste sort.
Le climat social, depuis un temps, est très tendu. La désespérance ne cesse de s’accentuer avec le phénomène de la vie chère et la crise dans le secteur de l’éducation, avec des mouvements de mécontentement des enseignants à cause de la précarité de leurs conditions de vie et le ras-le-bol des élèves qui ont manifesté dans le grand nord pour réclamer leurs enseignants arbitrairement exclus par les grands Seigneurs Dodzi Kokoroko et Gilbert Bawara. Les élèves sont allés jusqu’à déloger leurs camarades de classe.
Pendant qu’au Togo, on frôle chaque jour une nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers, en Côte d’Ivoire, le gouvernement vient de prendre des mesures pour subventionner ces produits. D’autres mesures sont annoncées pour juguler la crise de la vie chère, lesquelles devraient inspirer Faure Gnassingbé qui a promis veiller à un contrôle des prix.
On parlait depuis un moment de la cherté de la vie au Togo. De ses conséquences sur les populations. De l’incapacité de celles-ci à boucler leur fin du mois. De vivre tout simplement comme d’honnêtes gens. Beaucoup se sont écriés, récriminés, tout en espérant que les dirigeants trouveraient remède à la hausse inquiétante des prix de denrées alimentaires devenue la première cause du marasme social sans précédent due à la crise sanitaire.