Le président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), Agbéyomé Kodjo, durcit le ton contre les agissements du régime à son égard. Intervenant sur radio Victoire FM ce jeudi, le “président démocratiquement élu de la République togolaise” pense qu’il est temps de mettre fin au “cinéma” en cours.
Sur la levée de son immunité parlementaire, l’ancien président de l’Assemblée nationale a affirmé qu’il est disposé à tout moment à répondre devant la justice.
Le candidat de la dynamique Kpodzro au scrutin présidentiel du 22 février, a profité de son passage pour tacler l’organe en charge d’organisation et de supervision des élections au Togo (CENI), d’être à la base des « manœuvres » en cours contre sa personne.
« Si la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’avait pas procédé au braquage électoral, on n’en serait pas là », a déclaré Agbéyomé Kodjo.
A ces détracteurs, le premier responsable du MPDD dénonce le harcèlement, les embêtements et la provocation dont il est victime. « On ne peut voler quelqu’un et en même temps le harceler comme on le fait », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « Ceux qui m’ont insulté, notamment le professeur Agba, il a raconté un certain nombre de conneries, j’ai entendu Trimua s’égosiller, ce n’est pas un problème. Moi, je ne les poursuis pas. On viole la constitution en ne mettant pas à la disposition des candidats des fonds de campagne, je ne poursuis personne, je n’ai pas envoyé les populations dans la rue pour chercher leur victoire ».
Contre toutes ces personnes, a-t-il laissé entendre, « Je ne dépose pas plainte contre eux » et « on me dit que j’ai parlé aux militaires. Ne font-ils pas partie du corps électoral ? », s’est-il demandé et d’avertir : « Que personne ne m’embête, ils n’ont qu’à amener les fusils me tuer en même temps et les Togolais sauront que je suis mort pour eux, il faut arrêter tout ce cinéma ».