Le secteur de l’éducation pourrait connaitre de graves perturbations dans les prochains jours. Les Éducateurs se disent décidés à aller au bout de leurs revendications. C’est-à-dire, obtenir des meilleures conditions de vie et de travail. Quiet à être pris en chasse.
De nouvelles organisations syndicales voient le jour au Togo. Et leurs méthodes revendicatives ne sont pas appréciées du ministère de tutelle. Le cas du Syndicat des enseignants du Togo (SET), interpelle.
En effet, le ministre Kokoroko reproche à la SET d’ignorer l’existence d’un cadre de discussion. Selon lui, l’organisation doit chercher à rentrer en discussion syndicale avec l’autorité. A l’en croire, les syndiqués incitent leurs camarades à des grèves illégales. Une incitation à une cessation des travaux qui se fait via la distribution des tracts.
Le ministre Kokoroko invite donc les directeurs régionaux de l’éducation, les chefs d’inspection, les chefs d’établissement de tous ordres, à veiller au bon déroulement des activités pédagogiques.
L’autorité exige que la liste exhaustive de tous ceux qui cesseraient ou perturberaient, par quelque manière que ce soit, les activités pédagogiques lui soit envoyée.
Notons que prof Dodji Kokoroko est le ministre togolais des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.
Un jour on demandera sa tête.
Opportuniste, chacun son tour chez le coiffeur