La Directrice générale de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) dresse le bilan des dix (10) ans d’existence de l’institution.
Créée par décret n°2011-17/PR le 19 janvier 2011, l’ANADEB, pendant une décennie, s’est employée à jouer son rôle, celui d’intégrer la dimension « développement à la base » dans les politiques de développement du pays si l’on en croit Mazalo Katanga, sa Directrice générale.
Sur la liste des réalisations, cette dernière retient le Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO), le Programme de développement communautaire en zones urbaines (PDC-ZU), le Projet de soutien baux activités économiques des groupements / projet de développement des plantes à racines et tubercules (PSAEG/PRT), le Projet d’accompagnement des communautés dans l’entretien manuel des routes et pistes par le cantonnage (Projet CANTONNAGE), le Projet de Filets sociaux et services de base (FSB) et le Projet d’opportunités d’emploi pour les jeunes vulnérables (EJV).
« Recul des poches de vulnérabilité »
Selon la patronne de l’Agence nationale d’appui au développement à la base, « aujourd’hui, grâce aux concours des hommes et femmes affectés au service des communautés à la base pour accompagner leurs efforts de développement et les appuis des partenaires des partenaires publics, privés, nationaux et internationaux, les poches de vulnérabilité et les exclusions prennent du recul dans tout le pays avec un meilleur accès des populations au minimum vital commun à travers l’approche d’inclusion des groupes vulnérables ».
Cela se traduit par l’accès à l’éducation, aux soins santés, une alimentation de qualité, des opportunités d’activités génératrices de revenus (AGR), entre autres. En réalité, souligne-t-elle, « les actions de l’ANADEB se caractérisent par l’accompagnement des communautés vulnérables » à travers « leur auto prise en charge dans un environnement socioéconomique inclusif », prenant « en compte les besoins fondamentaux des populations, tout en assurant une pleine et responsable participation à la transformation de leurs milieux ».
Résultats
Dans ce volet, sont notables, l’amélioration du cadre et des conditions de vie des communautés à la base, insiste Mazalo Katanga. Et de ressasser : construction et réhabilitation de 505 salles de classe, de 608 hangars de marché et de 2033 infrastructures d’assainissement ; restauration de 1085 comités de développement à la base (CDB) ; élaboration de 226 plans d’actions de quartiers, équipement de 2450 jeunes artisans ; mobilisation de 21 524 personnes pour les campagnes de salubrité ; curage des caniveaux, enlèvement des dépotoirs sauvages, etc.
L’ANADEB ne veut pas dormir sur ses lauriers. Pour le futur, elle veut mobiliser plus de ressources humaines, matériels et financières afin de pouvoir « impacter davantage » les bénéficiaires de ses actions, promet Mme Katanga.