Comme il est de tradition, ici et ailleurs, le président national des Forces démocratiques de la République (FDR) a présenté ses vœux du Nouvel An à ses compatriotes.
Me Dodji Apevon débute son message de fin d’année par un rappel, celui du contexte sanitaire. « L’année 2020 aura été sans nul doute celle de toutes les incertitudes, celle qui a vu les prévisions des hommes tomber à l’eau, déjoué tous les pronostics basés sur des analyses scientifiques. Les économies ont été sérieusement touchées, nos modes de vie, bouleversés. La faute à un virus dont nous avons encore du mal à cerner toutes les facettes », souligne l’opposant dans un premier temps avant de « rendre hommage aux forces de défense et de sécurité dans le cadre de la Force spéciale mixte anti-covid, FOSAP, même si à l’occasion du premier couvre-feu d’avril-mai 2020 de nombreuses violations des droits de l’homme ont été déplorées ».
Sur le plan politique, le premier responsable des FDR, apprécie l’alternance en cours au Niger, salue la réélection du Président Roch Marc Christian Kaboré…
Mais, regrette-t-il, « Au Togo, la présidentielle du 22 février 2020 n’a été qu’une farce électorale de plus qui a permis au Président, après trois mandats, de se maintenir à la tête du pays ».
Pour cette nouvelle année, l’espoir est permis parce que, insiste l’opposant, « Les échecs de 2020 sont des leçons pour 2021. Les peuples n’ont pas droit au désespoir ni au pessimisme. La crise du coronavirus, les élections truquées, les tripatouillages constitutionnels, les violations des droits humains ne doivent en rien altérer notre foi en un avenir plus radieux, un avenir où les citoyens auront des chances égales dans la redistribution des biens que la Nature nous a si généreusement donnés ». Un appel à l’optimisme parce que M. Apevon reste convaincu qu’un renouveau est aussi possible dans son pays comme les « pères fondateurs l’ont rêvé ».
A.H.