Komi Aziangbédé préside désormais l’Association solidaire pour un développement durable (SDD), une structure à caractère humanitaire, dont le siège se trouve au Burkina Faso.
Les Togolais vivant au Burkina Faso, semble-t-il, sont particulièrement actifs. Après s’être organisés en une organisation formelle, Fédération des associations de la diaspora togolaise au Burkina Faso, reconnue par les autorités de leur pays d’accueil, ils viennent de porter sur les fonts baptismaux l’Association solidaire pour un développement durable.
Quels sont les objectifs de la SDD ? Komi Aziangbédé, son président, nous donne la réponse. En effet, explique-t-il, l’association a été mise en place pour « promouvoir le développement socio-économique et culturel pour un développement durable au profit des nations ». Elle, à l’en croire, a une visée panafricaniste.
Et veut à « s’implanter dans la sous-région à travers des représentations afin de renforcer son rôle dans le développement économique, social, culturel et environnemental du continent », souligne ce membre fondateur.
La SDD veut se donner les moyens de soutenir l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, favoriser l’obtention de bourses d’études aux élèves nécessiteux, accompagner les structures d’Etat dans leur bon fonctionnement, etc.
Dans son programme figurent également la lutte contre le travail des enfants ; la construction d’écoles ; la promotion des énergies renouvelables, de l’eau potable et de l’assainissement ; l’autonomisation de la femme ; la promotion de la sante communautaire.
Komi Aziagbédé insiste sur le fait que leur association intervient dans les domaines de développement économique, l’hygiène, l’eau et l’assainissement, l’environnement et le changement climatique, la santé communautaire, le renforcement de la société civile, l’agriculture, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la défense des droits des enfants à l’éducation.
L’autre défi important est de réussir à installer ses antennes dans d’autres pays de la sous-région.