« Je suis venu d’abord pour vous féliciter et vous dire notre fierté pour ce que vous avez réussi à faire et pour ce que vous réussissez à faire chaque jour. Ils acquièrent de nouvelles techniques, ils contrôlent de nouvelles zones, ils bénéficient des fruits et des finances de la criminalité transfrontalière. Ils sont plus aguerris et vont essayer encore et encore de porter des coups à nos pays et à nos populations », a déclaré le Chef de l’État Gnassingbé Faure aux Forces Armées Togolaises.
C’était lundi 08 Février dernier à l’issue d’une visite à Tandjouaré dans le canton de Namoudjoga. Pour une énième fois, ce déplacement s’inscrit dans la lutte contre le terrorisme.
Il est une raison principale autour duquel le fils de Gnassingbé défend sa longévité au pouvoir. Et il a fallu qu’il soit annoncé en visite au printemps prochain à l’Elysée en France pour que le Président d’UNIR sorte la tête pour exposer sur la thématique au milieu des militaires.
Cependant, le détail le plus important, la misère et les injustices sociales sont les principales sources du terrorisme. Or, lorsqu’on voit le quotidien des Togolais, ces plaies saignantes sont bien visibles. Malheureusement, les années et les mandats se suivent sans grand changement et rien ne bouge. La minorité pilleuse est à l’œuvre et nargue la majorité miséreuse.
La véritable lutte contre le terrorisme réside dans l’éradication de la misère, les injustices sociales et l’arbitraire. A preuve, même au sein de l’armée censée être en première ligne de la défense contre le terrorisme, la ministre des Armées a ordonné la radiation de 344 éléments pour désertion. Où sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Pourquoi sont-ils partis ?
La lutte contre le terrorisme doit être prise en compte de façon holistique. Lorsqu’on se permet d’occulter certains aspects, c’est tout simplement de la fuite en avant.
Source: Honoré Adontui/Le Correcteur