La Conférence des évêques du Togo (CET) a tenu sa 126eme session ordinaire, la première de l’année 2021, cette semaine. L’épiscopat s’est prononcé sur la crise postélectorale que traverse le pays.
Dans le communiqué ayant sanctionné cette 126eme session ordinaire, les Evêques du Togo disent rester préoccupés par la lancinante crise sociopolitique dans laquelle se trouve le Togo depuis un an, et lancent à tous les protagonistes un appel à un sursaut et à l’amour de la Patrie, « pour rechercher l’intérêt supérieur de la Nation ».
Revenant sur les accusations et diffamations dont fait l’objet l’Archevêque de Lomé, Mgr Barrigah-Bénissan, la CET affirme être « choquée » par les récentes déclarations sur les réseaux sociaux de l’ainé Mgr Philippe Kpodzro.
« Concernant les accusations et diffamations dont fait l’objet la Conférence des évêques, plus particulièrement l’Archevêque de Lomé, les Évêques ont écouté attentivement ce dernier qui leur a expliqué comment il a été approché, le 7 avril 2020, par un membre de la Dynamique Monseigneur Kpodzro en vue de solliciter son intervention pour éviter l’arrestation de Agbéyomé Kodjo et rapprocher les deux parties en conflit. Quant à la prétendue mission que le pouvoir en place lui aurait confiée à travers le Ministre Bawara et l’Ambassadeur de France Marc Vizy, l’Archevêque a été également catégorique : il n’en est absolument rien. En effet, c’est à la suite de ladite démarche d’un membre de la DMK qu’il a contacté Monseigneur Kpodzro, par l’intermédiaire du Père Etienne Amouzou, de regrettée mémoire, pour savoir si la Dynamique approuvait l’initiative personnelle de ce membre », détaille le communiqué.
Par ailleurs, la CET invite les Togolais à plus de discernement et de bon sens dans l’analyse appropriée des informations qui circulent sur la vie politique au Togo
Kpdjro depuis 1991 est habité par le diable, Satan. Ses confrères de la CET, au lieu de nous pondre des communiqués alambiqués, doivent vite l’exorciser pour le libérer des griffes de Satan, avant qu’il ne soit trop tard.