Le Syndicat national du personnel des cabinets d’avocats du Togo (SYPCAT) est porté sur les fonts baptismaux à Lomé pour défendre les droits et intérêts de ses membres dans le pays.
Les droits de ceux qui travaillent auprès des avocats sont, parfois pour les uns, ou de façon générale pour les autres, bafoués. Certains ne sont ni respectés ni promus au travail. C’est donc pour trouver une solution aux maux dont sont victimes les employés des cabinets d’avocats que l’organisation syndicale a vu le jour. Objectif, être un rempart contre les avocats bourreaux.
Les travaux de l’assemblée générale constitutive se sont déroulés autour du thème « Le SYPCAT, pour le respect des droits du personnel des cabinets d’avocats du Togo et pour la performance de ses patrons ». Et in fine, Sévè Dossu a été porté à la tête du jeune syndicat, promettant s’employer pour la réussite de sa mission.
« Les conditions dans lesquelles nous travaillons ne sont pas dignes de notre corps de métier qui abat un travail titanesque aux côtés des avocats et autres auxiliaires de justice. Nous sommes considérés comme du rebut, dénigrés par certains, mal rémunérés par nos employeurs, privés de situations sociales », rappelle Kossi Adjanohoun, le commissaire chargé à la recherche, à l’éducation ouvrière, à la formation syndicale et du genre.
Le Secrétaire général et toute son équipe sont appelés à « défendre les intérêts moraux, matériels et professionnels de ses membres. Il s’agira également de promouvoir leurs droits et devoirs, défendre la liberté syndicale et promouvoir l’unité d’action commune des membres », rapporte un confrère en ligne qui a, visiblement, assisté à la rencontre.