Les critiques foisonnent sur le harcèlement de la presse au Togo. Nathaniel Olympio (Opposition) a souligné que ce n’est pas un fait « surprenant » que la presse soit harcelée.
Journalistes arrêtés sur le terrain ou nuitamment à maison par les forces de l’ordre, journaux provisoirement interdits de parution par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) ou carrément retrait de récépissé aux journaux par la justice sur ordre de l’organe de régulation… Voilà en quelque sorte la médiascopie togolaise ces derniers moments.
Face à cette image bien peu reluisante de la liberté de la presse au Togo ces derniers jours, Nathaniel Olympio du Parti des Togolais (Opposition) pointe du doigt la responsabilité du chef de l’État Faure Gnassingbé sans l’avoir nommé.
« Au pouvoir depuis 16 ans, il n’a jamais accordé une interview aux médias de son pays alors que régulièrement il s’adresse aux médias internationaux. Je considère que c’est du mépris pour les citoyens. Pas surprenant que les journalistes et les médias du pays soient harcelés », a écrit, sur Twitter, l’opposant au régime de Lomé.
Notons que le journal d’investigation L’Alternative est interdit de parution pour 4 mois par la HAAC, alors que L’Indépendant Express, lui, s’est vu retirer son récépissé par la justice sur demande de l’organe de régulation (la HAAC). Pendant ce temps, d’autres journalistes éprouvent souvent sur le terrain des difficultés à exercer librement leur travail. Beaucoup sont souvent empêchés par les forces de l’ordre, des représentants du pouvoir central…