Ihou Watéba, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a promis, lors d’une visite dans la ville de Kpalimé, qu’un centre universitaire chargé de former les étudiants en agronomie y sera construit.
Le Doyen de la Faculté des sciences de la santé, nommé ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement du Premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé, a, il y a quelques jours, fait un déplacement dans la région des plateaux.
Au cours de son passage, on retient que le gouvernement ambitionne d’ériger deux centres universitaires au Togo. Et que l’un deux sera construit précisément dans la ville de Kpalimé. Il verra le jour dans deux ans, insiste l’autorité politique.
« En tenant compte du fait qu’aujourd’hui, de grands réseaux routiers vont desservir la région, nous pensons que tous les ingrédients sont au point pour que cette belle région puisse abriter ce grand projet qui est une ambition personnelle du Chef de l’Etat », a lancé le ministre aux leaders d’opnion au cours d’une rencontre devant servir à faciliter l’acquisition des parcelles pour la construction.
Si le projet est louable, certains estiment qu’il s’agirait d’une nouvelle campagne de communication politique. Et les détracteurs de rappeler la promesse non encore tenue, celle de l’érection du fameux hôpital moderne dénommé Saint Pérégrin à Agoè-Nyivé, une banlieue nord de la capitale censé être opérationnel depuis mai dernier. ” A première vue, ce projet est louable et on ne peut que s’en féliciter puisque la région des Plateaux est le grenier agricole du Togo. Mais les autorités du pays ont habitué les citoyens à des effets d’annonce que même les mieux projets les mieux ficelés laissent dubitatif la population”, rappelle le confrère togoscoop.
Les optimistes, eux, souhaitent que cette initiative devienne une réalité, qu’elle ne se transforme guère en une nouvelle promesse de Gascon. “Souhaitons seulement que sur l’instruction personnelle du chef de l’Etat, que ce projet se concrétise pour éviter qu’il n’emboîte pas le pas de celui de l’hôpital Saint Pérégrin pour amener Christian Trimua à encore rassurer que « le centre universitaire sera livré à une date échue », mais qui sera sur un calendrier grec”, reprend le confrère en ligne. C’est dire que c’est une promesse que beaucoup vont suivre de près, de très près.
