Une mère de famille et réfugiée d’origine camerounaise est décédée quelques jours après avoir lancé un bouleversant appel à l’aide sur les réseaux sociaux dans une vidéo filmée en direct d’un hôpital à Québec au Canada.
«Ils sont en train de me tuer. Sauvez ma vie, j’ai des enfants et je ne veux pas mourir. […] Je vous en supplie», telles sont les déclarations de cette femme de 44 ans qui affirme avoir été traitée à l’hôpital Charles-Le Moyne de Longueuil, dans la capitale canadienne, avec de la pénicilline alors que les médecins ont été avertis qu’elle y était allergique.
Dans la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux et qui suscite de vives réactions, on voit Mireille Ndjomouo lancer péniblement un appel à l’aide pour qu’on la «sorte» de l’hôpital où elle affirme s’y sentir en danger.
«Je n’arrive plus à respirer. J’ai des boutons partout sur le corps. […] Ma bouche est paralysée. J’ai plein de douleurs», affirme-t-elle d’un filet de voix, la bouche enflée et le souffle court en se filmant.
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Réactions de la communauté Camerounaise
La famille et la communauté camerounaise demandent que la lumière soit faite sur le séjour de Mireille Ndjomouo à l’hôpital Charles-Le Moyne, où une manifestation est prévue ce samedi 13 mars 2021.
« Il y a beaucoup de questions et il faut aujourd’hui qu’on essaie d’y répondre », a déclaré le président de la Jeune chambre de commerce camerounaise du Canada, Pierre Marc Ngamaleu, citée par TVA nouvelles.
D’après M. Ngamaleu, “Il faut non seulement une enquête interne, mais aussi que le Collège des médecins fasse une enquête”.
Selon ce dernier l’hôpital avait reçu des centaines d’appels de personnes alarmées par la situation. Et c’est après des heures de négociation et de pression, que l’hôpital a finalement accepté que Mme Ndjomouo soit transférée à l’Hôpital Général Juif de Montréal dimanche, où les médecins ont constaté qu’elle était mal en point.
Pour l’heure, il est impossible de savoir si Mme Ndjomouo aurait pu être sauvée avec une intervention plus rapide.
Cependant, sa soeur croit qu’elle a perdu du temps à l’Hôpital Charles-Le Moyne, où seules des hypothèses sur son état ont été posées, selon sa version des faits.
Sa mort a créé une onde de choc dans la communauté. Joseph Kamta, la seule autre personne qui a pu visiter Mme Ndjomouo avec sa sœur, est encore ébranlé. «Normalement à l’Hôpital, on se sent en sécurité», déplore-t-il en éclatant en sanglots.
Cette vidéo n’est pas sans rappeler celle de Joyce Echaquan, morte à l’hôpital de Joliette, toujours au Canada en septembre après avoir lancé un cri de détresse dans une vidéo également publiée sur Facebook .
Nul ne semble insigne, je suis le premier..Vous avez poste la video d’une definite pour faire sensation dans ce monde ou nous sommes perdus par les reseaux sociaux. Facebook qui demande que faire avec le compte quand on est mort. Mourir seule dans un hopital alors qu’on a eu des enfants, et qu’on a freres et soeurs. Ce monde fait peur
Etrange comme on attend l’irreparable pour se lever, hypocrites pour denoncer. Tout comme on a soi-meme prepare ce qui arrive. Le monde fait vraiment peur
A quel point les africains abusent le systeme social canadien au point que ces medecins agissent ainsi?
Mais de quoi parles-tu? Aller à l’hôpital quand on est malade c’est abuser du système social, selon toi???
Aller a l’hopital quand on est malade n’est pas un abus en soit. La victime n’a rien abuse et n’a rien fait de mal. L’article fait croire qu’il y a eu une negligence due a la race/nationalite de la victime. Si s’en est le cas, je ne vois pas d’autres raisons pouvant causer de pareil negligence des medecins.
Un autre imbecile con, honvi vraiment. Il s’agit de mort d’autrui, tu ouvres ta puante bouche pour parler d’abus du systeme de sante. Va au Canada et vis dans les hopitaux si ca te chante. Et tout ce dont on t’a abuse depuis tes ancetres, honvi