Le porte-parole de la Synergie des travailleurs du Togo (STT), Dr Gilbert Tsolenyanu, est intervenu hier sur la révision du nouveau code du travail, annoncé par le gouvernement togolais. Contrairement à certains syndiqués qui pensent que l’exécutif tend vers les restrictions du droit grève, à la liberté syndicale, ce dernier semble plutôt serein.
« Le chef de l’Etat a des prérogatives. Si le gouvernement estime qu’il faut faire une relecture, cela va se faire. Sauf que cela sera envoyé à l’Assemblée nationale. Et je crois que dans la procédure, les partenaires sociaux seront associés », a indiqué Dr Gilbert Tsolenyanu sur radio Victoire FM.
Et d’ajouter : « Nous serons invités probablement aux assises pour connaître les modifications et les nouveaux éléments qui seront apportés et on va échanger ensemble au niveau de la commission des lois ».
Pour le syndicaliste, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Aussi, le médecin semble être convaincu que la révision du nouveau code de travail annoncé, n’induira pas les restrictions du droit de grève et à la liberté syndicale.
A l’en croire, c’est le lieu d’accorder le bénéfice du doute au gouvernement. Ainsi, à la suite des modifications qui seront apportées au document, la STT pourra se prononcer, a-t-il fait comprendre.
Au cours de son intervention, Dr Gilbert Tsolenyanu, qui est également le Secrétaire Général du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), s’est également prononcé sur les conditions de création des syndicats au Togo.
« Pour ce qui est de la création des syndicats, le régime déclaratif est connu de tous. S’il faut le repréciser et créer les contours et les conditions pour que cela soit plus appliqué, il n’y a pas de problème là-dessus. Ce n’est pas un régime d’autorisation pour les syndicats », s’est-il exprimé.