Le 20 avril dernier, les groupes armés dénommés « les bandits » ont enlevé une vingtaine d’étudiants à Kaduna, un Etat situé au nord du Nigéria. Ce lundi, les autorités de cette localité annoncent l’exécution de deux autres étudiants. Plusieurs établissements scolaires et universités sont fermés.
Lundi, le ministre de l’Intérieur de l’Etat de Kaduna, Samuel Aruwan, a annoncé l’exécution de deux étudiants alors qu’à la fin de la semaine dernière, trois autres de l’université de Greenfield ont été tués par cette bande armée.
Il s’agissait de la cinquième attaque recensée contre des établissements scolaires ou universitaires, dans le Nord-Ouest ou le centre du Nigeria, rapporte une source.
Les ravisseurs, selon les informations, s’organisent souvent pour piller les villages, voler du bétail et mener des enlèvements de masse contre rançon. Un phénomène qui terrorise les populations.
Il faut préciser que six Etats du Nord du pays ont été contraints de fermer leurs écoles devant cette menace constante. L’UNICEF est préoccupé.