Des experts ivoiriens, sénégalais et togolais évaluent actuellement la Société aéroportuaire de Lomé (SALT) sur les procédures opérationnelles. Défi, obtenir le certificat d’aérodrome définitif.
L’examen se déroule sur le site de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma (AIGE) de Lomé. Il a démarré le 29 mars dernier et ne prendra fin que le 16 avril 2021. A la fin, les examinateurs verront si oui ou non la SALT respecte les exigences et normes internationales en vigueur.
« Les validations seront faites sur la base des éléments de preuves présentés. Si tout se passe convenablement, l’ANAC délivrera, sous la supervision de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), le certificat d’aérodrome définitif en mai 2021 valable pour 3 ans », précise Edem Semenya, un expert aérodrome.
Selon Gnama Latta, le Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), il est très important de respecter les procédures opérationnelles. « Il s’explique dans le sens où, tout Etat membre de l’OACI devra se conformer aux normes et pratiques recommandées de l’OACI. Et spécifiquement pour les aérodromes, les Etats doivent certifier leur aérodrome international afin de répondre également aux objectifs cible de sécurité d’Abuja adoptés pour la région Afrique et Océan Indien », insiste l’ancien ministre de la Sécurité du Togo.
A travers la certification des aérodromes, l’OACI met en avant la sécurité et la consolidation de la conformité de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma.