Dans une tribune libre, Francis Pedro Amuzun de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a salué l’acquittement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé-Goudé. « Ils ne sont coupables d’aucun crime contre l’humanité. Ils ont de ce fait, et, malgré les tribulations, gagné la guerre du mépris que prônent les suzerains du monde », a lancé Francis Pedro. Lisez plutôt !
Une semaine après l’acquittement de GBAGBO et BLÉ-GOUDÉ que dire de cette rocambolesque affaire juridico-mafieuse ? Rien que de faire le constat pour le moment en attendant la suite, surtout les incidences que cela aurait d’abord en Côte d’Ivoire, puis sur le continent africain tout entier.
Mais d’ores et déjà, sans tambour, ni trompette, la justice internationale a fini par acquitter Laurent GBAGBO et Charles BLÉ-GOUDÉ.
La liesse générale à laquelle on est en droit de s’attendre sur l’ensemble du continent africain, n’a pas tenu ses promesses et pour cause : les Africains savent ne pas s’extérioriser quand le moment ne s’y prête pas, le silence étant, dans ce cas, la manière la plus éclatante de s’exprimer.
GBAGBO et BLÉ-GOUDÉ sont libres enfin des charges qui sont portées contre eux par la cabale internationale déguisée en la défense de la démocratie.
Oui, victoire n’aura pas été si manifeste, si significative et si restauratrice pour le peuple Ivoirien en premier qui a subi dans sa chair et dans son âme, les errements morbides de certains de ses fils et filles, mais aussi, dans un second temps, une victoire anthologique pour tous les africains qui paient le mépris d’une certaine supériorité de la race aryenne depuis le début de la traite négrière, abolie mais qui perdure sous d’autres formes plus pernicieuses et méprisables.
Les fallacieuses accusations de crimes contre l’humanité portées contre Laurent GBAGBO et Charles BLÉ-GOUDÉ entamées sous Moréno OCAMPO alors procureur de la CPI, ont connues leurs pics sous Fatou BENSOUDA, la Gambienne, avec des dossiers qui ne reposaient que sur du vent. C’est parce qu’il faut un africain dans cette affaire qui affuble ses frères africains pour mieux faire passer leurs condamnations sinon, comment pourrait-on comprendre le choix d’une BENSOUDA, ministre de la justice sous l’un des tyrannosaures africains, Yaya DJAMMEH pour conduire le parquet de la CPI si ce n’est pour ce but-là ?
Mardi 30 mars 2021 à la Haye, les manigances, les intrigues et autres mensonges, se sont écroulés comme un château de carte, laissant place à la vérité absolue : GBAGBO et BLÉ-GOUDÉ ne sont coupables d’aucun crime contre l’humanité. Ils ont de ce fait, et, malgré les tribulations, gagné la guerre du mépris que prônent les suzerains du monde.
Et, lorsqu’il s’est agi pour GBAGBO de prendre la parole, c’est en toute humilité qu’il donne son cours sur la démocratie en l’étayant avec des exemples et les actes qu’il a eu à poser en tant que chef de l’État de la Côte d’Ivoire. Un véritable testament patriotique et politique pour les générations, présentes et futures, africaines. Mais, aussi un sentiment de peur parce que GBAGBO a terrassé les puissants de ce monde avec son courage et son intelligence, ce qui pourrait être un motif d’insécurité pour lui.
Aussi, quel honneur pour l’Afrique, continent longtemps et toujours pris pour cible par les maîtres du mondes qui, en véritables prédateurs, siphonnent depuis des lustres, les nombreuses richesses des peuples africains considérés comme des vassaux Et, malgré l’histoire, ce continent d’où tout est parti: berceau de l’humanité et des sciences, l’Afrique peine à se relever à cause de l’inhumanité de ceux qui régentent le monde et de leurs volontés à la soumettre à tout prix mais aussi par la faute de certains de ses filles et fils cupides, formatés pour livrer leur continent à la merci de la razzia.
Grande honte pour tous ceux-là qui de machinations en machinations se voient déboutés finalement dans cette affaire cousue de fil blanc depuis le début avec à la clé, se saisir du pouvoir d’Etat en Côte d’Ivoire et le remettre à leur faire-valoir qui les servirait mieux. Donc, il faut, tout comme au Togo, un autre GNASSINGBÉ, à l’ivoirienne cette fois-ci, pour déstabiliser la sous-région ouest-africaine dont le taux de croissance (6 à 7% annuel) bas presque tous les records mondiaux. Mais dame nature, en ses œuvres, a décidé d’allumer un projecteur sur la mafia déguisée en haute finance internationale.
Vraiment, au-delà de l’acquittement de Laurent GBAGBO et de Charles BLÉ-GOUDÉ, l’Afrique vient d’administrer un cinglant désaveux au néocolonialisme, l’autre système de la honteuse traite des noirs.
La roue tourne et l’Afrique prendra son chemin quoique fassent ses détracteurs. Elle gagne déjà
Francis Pédro AMUZUN