Samedi dernier, ils étaient plusieurs délégations de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) qui se sont réparties sur l’ensemble du territoire, notamment dans les grandes villes du pays, pour y animer des conférences de presse synchronisées. Histoire de faire connaitre aux populations togolaises la position de la DMK sur l’actualité sociopolitique du pays.
Mais seulement, cette opération n’a pas totalement abouti. Les autorités locales des villes visitées n’ont pas du tout rendu la tâche facile aux responsables de la DMK. Que ce soit à Vogan, à Bassar, à Kara, à Mango… l’accueil réservé à ces acteurs politiques était tout sauf chaleureux. Les éléments de la gendarmerie et les préfets de ces villes précitées ont opposé un refus catégorique aux conférences de presse synchronisées prévues par les responsables de la DMK.
Par exemple à Vogan, au siège du parti « Le Nid » où devrait se tenir la conférence presse, les gendarmes ont pris d’assaut les lieux avant même l’arrivée des organisateurs. A Kara et à Sokodé, c’est le même son de cloche. Les membres de la délégation de la DMK ont été interpellés, malmenés, interrogés par les agents de la gendarmerie. Avant d’être libérés. On reproche à ces membres de la DMK de n’avoir pas demandé une autorisation avant de vouloir organiser leurs conférences de presse synchronisées.
Cet acharnement de la soldatesque du régime RPT-UNIR à l’encontre des membres de la DMK indigne plus d’un. La Coordinatrice, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson ne comprend pas pourquoi les “sbires” du régime de Faure Gnassingbé tentent de faire obstruction à toutes activités politiques dans le pays.
« Les partis politiques n’ont pas obligation d’obtenir une autorisation avant de faire une conférence de presse. Nous pensons qu’il y a une part de zèle au niveau des préfets, et une intention de nuire à la DMK », a dénoncé la Secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA).