Musellement de l’opinion, obstacles à l’exercice des activités des organisations de la société civile, interdiction des manifestations publiques pacifiques, maintien de l’Etat d’urgence sanitaire malgré la fin de la maladie à coronavirus, composition des institutions de la République, contrôle des pouvoirs législatifs et judiciaires par l’Exécutif, armée non républicaine, verrouillage du système électoral… tous les ingrédients sont réunis pour un long règne de Faure Gnassingbé.
La rencontre entre le pouvoir et les responsables des partis politiques, résultante des dernières attaques terroristes perpétrées sur le sol togolais, s’est tenue le 4 août dernier à Lomé. De cette rencontre, difficile de retenir grand-chose, outre le fait que le pouvoir a échoué à ratisser large.
Cameroun, Bénin, Guinée-Bissau, Emmanuel Macron aura fait des heureux dans des palais présidentiels de ces pays, de par sa tournée en Afrique, la première de sa seconde mandature à l’Elysée. Ils seraient nombreux, ces dirigeants du continent à vouloir accueillir le dirigeant français, lorsqu’on sait la valeur généralement donnée à ces genres de visites. Parmi eux, sans doute le « Jeune Doyen ». Tout porte à croire qu’il est snobé malgré son statut de « Jeune Doyen » et tous ses efforts (sic) pour rentrer dans les bonnes grâces des décideurs du monde…
Kankan Malik Natchaba est à l’image de son pater, Fambaré Natchaba Ouattara. Celui-ci, à l’ombre de Gnassingbé Eyadema, avait fait voir de toutes les couleurs aux Togolais. On se rappelle comme hier sa célèbre boutade : « Au RPT, nous allons prendre tout ». Et depuis 55 ans, ils ont tout accaparé dans le pays.
Échaudé par la crise politique de 2017 et les vagues des manifestations à travers tout le pays, Faure Gnassingbé s’était employé à barricader son pouvoir, à travers la restriction des libertés publiques et des droits fondamentaux.
Dans une déclaration dans le cadre de la fête de l'indépendance du Togo, la Coalition de la Diaspora Togolaise pour l’Alternance et la Démocratie (CODITOGO) dénonce la dictature du régime des Gnassingbé et appelle les Togolais à la résistance.
La fin des dégâts n’est pas pour demain dans la gestion de la chose publique au Togo. La première autorité publique togolaise et son entourage en font à leur tête, peu importe le prix à payer pour l’image de la République. Les prêts se suivent et ne se ressemblent pas, ces derniers moments, il y a de quoi s’alarmer dans la façon dont le Togo court derrière l’argent des bailleurs.
La vie se complique atrocement au Togo par la faute aux autorités sans vision. La hausse exponentielle vendredi 11 juin des prix des produits pétroliers sans autre force de procès est la énième illustration du pouvoir qui vit carrément dans un autre monde que le bas peuple.
Samedi dernier, ils étaient plusieurs délégations de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) qui se sont reparties sur l’ensemble du territoire, notamment dans les grandes villes du pays, pour y animer des conférences de presse synchronisées. Histoire de faire connaitre aux populations togolaises la position de la DMK sur l’actualité sociopolitique du pays.
la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) ont salué la décision du Comité d’Action pour le Renouveau par rapport à la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP) initiée par le gouvernement togolais.