La mission de l’ONU au Mali exige une libération immédiate du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane, après avoir appris qu’ils étaient détenus par des soldats.
Dans un tweet, la mission Minusma a aussi appelé au calme dans le pays d’Afrique de l’Ouest.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a également appelé au calme et à la libération des dirigeants civils maliens.
« Je suis profondément préoccupé par la nouvelle de la détention de dirigeants civils de la transition malienne. J’appelle au calme et à leur libération inconditionnelle. Mon Représentant spécial travaille en étroite collaboration avec la CEDEAO, l’UA et tous les autres acteurs internationaux soutenant la transition politique en cours », a déclaré Guterres sur Twitter.
Cela fait suite à des informations selon lesquelles le président intérimaire Ndaw et M. Ouane ont été conduits par des soldats au camp militaire de Kati près de la capitale, Bamako.
Tard dans la journée de lundi, M. Ouane a déclaré à l’AFP lors d’un appel téléphonique que des militaires “étaient venus le chercher”. L’agence de presse a déclaré que la ligne avait ensuite été coupée.
L’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, (CEDEAO), l’Union Européenne (UE) et les États-Unis ont également condamné les arrestations, affirmant que les principaux responsables politiques du Mali doivent être libérés sans aucune condition préalable.
Les détentions signalées sont intervenues quelques heures à peine après un remaniement gouvernemental, qui a vu le remplacement de deux officiers supérieurs de l’armée ayant participé au coup d’État de l’année dernière.