Le 16 avril dernier, nous publions un papier titré « Un « croque-mort » défie le maire Aboka ». Presque deux semaines après, le conseil municipal d’Aflo-Gakli décide de la fermeture de deux cimetières anarchiques.
Dans notre papier, nous écrivions qu’« Au quartier Agbalépédogan, dans la Commune Golfe 5, un encombrant cimetière porte un nom : un chef quartier autoproclamé. Il a un appétit pour la vente des parcelles de tombe », tout en soulignant que « Dans cette entité territoriale, les morts côtoient les vivants. Ils sont devenus des voisins qui se regardent. Si l’un ne peut pas parler (car devenu inanimé à jamais), l’autre, les vivants, ne supporte pas ce voisinage lugubre qui empoisonne les relations dans ce quartier jadis paisible. Les habitants vivent le martyr chaque jour et ne cachent plus leur peur de se retrouver un jour un pied dans le cimetière ».
Il y est relevé également que « D’autres bravent les menaces du chef quartier et ses « tontons macoutes » en saisissant le maire Kossi Aboka. Mais leurs requêtes semblent tomber dans des oreilles sourdes ». D’autres parutions de la place ont aussi écrit sur le sujet.
Finalement, la marie décide de réagir, elle qui, jusque-là, donne l’impression d’en être incapable. Ce vendredi, 30 avril, soit une quinzaine de jours après les dénonciations relatives au cimentière encombrant, lors de sa première session ordinaire du conseil municipal, la Commune du Golfe, suite à la présentation du rapport de la commission permanente en charge des affaires domaniales, prend une décision importante : la fermeture de deux cimetières anarchiques.
« Après débat et échange avec des occupants de la parcelle normalement réservée pour abriter ledit cimetière, le Conseil a décidé de la fermeture des cimetières de Gakli et d’Agbalépédogan. Dans le même temps, la Mairie prend en charge la gestion du cimetière de Djidjolé jusque-là géré par des particuliers », publie sa cellule de communication. Un ouf dirait l’autre.