Les Forces Démocratiques pour la République (FDR) exigent la libération immédiate du leader du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD), Djimon Oré, détenu au Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC).
D’entame, il faut préciser que l’arrestation de l’opposant fait suite à sa sortie médiatique de à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance du Togo le 27 avril 2021.
Sortie au cours de laquelle ce dernier avait fait plusieurs déclarations. Selon lui, « depuis le 13 janvier 1963, date d’assassinat du premier Président togolais, Sylvanus Olympio, par les demi-soldes de la Françafrique, le pays est devenu un camp de concentration Nazi. Donc on ne peut plus parler d’Indépendance ».
Ces déclarations n’ont pas plu aux autorités togolaises. Djimon Oré est alors accusé de tentative de troubles aggravés à l’ordre public, d’atteinte à l’honneur et d’outrages envers les représentants de l’autorité publique.
Le parti de Me Dodji Apévon a réagi en condamnant « fermement l’arrestation de M. Djimon Oré et exigent sa libération immédiate ».
« Cette détention constitue une grave entrave à la liberté d’opinion consacrée par la constitution togolaise et une manœuvre du pouvoir pour réduire les espaces de liberté conquis de haute lutte par le peuple togolais », ont rappelé les FDR.