Hier mardi, lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage dans le sud-est de la France, un homme a assené une gifle au président français, Emmanuel Macron. L’acte a suscité une vague d’indignations au sein de la classe politique française.
Sur son compte Twitter, l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin a condamné cet acte incivique. A l’entendre, la violence ne résout rien. Même si la gouvernance de Macron laisse à désirer, la seule et bonne façon de lui appliquer une belle claque, c’est dans les urnes.
« La violence est l’ennemie de la démocratie. La seule gifle républicaine c’est celle des urnes ! Mais celle-là, elle est plus difficile à administrer. Il est plus facile de frapper tout seul que de convaincre les autres », a posté l’ancien ministre.
Justement parlant de gifle électorale, l’opposant Agbéyomé Kodjo n’a pas hésité à retweeter ce tweet de son homologue français Jean-Pierre Raffarin. Le président du MPDD a saisi une fois l’occasion pour rappeler à l’opinion les belles claques que les Togolais ont assenés à Faure Gnassingbé lors de la présidentielle du 22 février 2020.
L’ancien Premier ministre togolais en exil (bientôt un an), réclame toujours sa victoire au scrutin présidentiel de 2020. Il continue de s’autoproclamer « président démocratiquement élu par les Togolais ». Tout ce qui compte actuellement pour lui, c’est le respect du choix des Togolais.