L’Alliance nationale pour le changement (ANC) est en pleine remobilisation de troupes dans certaines régions du pays. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une rencontre d’échanges avec les militants sur l’actualité sociopolitique du pays.
D’après les informations, cette démarche aurait été entamée un peu plus tôt, mais a été ralentie en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus.
« Nous sommes sortis d’une élection avec beaucoup trop de problèmes, beaucoup de mensonges et de dénigrements. Il faut que nos structures soient au parfum des informations nécessaires, afin de pourvoir juger les actes politiques tels que cela se passe », a expliqué Francis Pédro Amouzou, collaborateur de Jean-Pierre Fabre.
S’agissant des actes politiques, il faut rappeler que les discussions se poursuivent en amont aux élections régionales au Togo avec la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP).
Un cadre dont Jean-Pierre Fabre doute de la « sincérité », surtout au niveau du gouvernement togolais représenté par le ministre d’Etat Payadowa Boukpéssi lors des échanges.
« Le rejet par le gouvernement de mesures qui, à l’évidence, doivent contribuer à la transparence des élections et empêcher la fraude, confirme, une fois encore, le manque total de volonté du pouvoir en place, d’assainir le cadre électoral de notre pays », écrit le leader de l’ANC qui menace d’ailleurs de quitter la CNAP.