La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) échange avec les Organisations de défense des droits de l’homme sur la mise en œuvre des recommandations du Comité contre la torture (CAT).
Un atelier organisé par la CNDH avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNDU) se tient à Lomé ce mardi 13 juillet 2021. Objectif, réfléchir ensemble avec les défenseurs des droits de l’homme, les membres de la société civile, sur les bonnes stratégies à adopter pour mettre fin à la pratique de la torture au Togo.
Cette rencontre d’une journée vise à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des recommandations qui lui ont été adressées en août 2019 à la fin de la présentation du troisième rapport périodique par le Comité contre la torture.
Les participants font concrètement l’état des lieux de la mise en œuvre des recommandations du CAT, renforcent le dialogue avec le gouvernement et les autres acteurs, plaident pour l’application intégrale desdites recommandations et mènent des réflexions sur la mise en place d’une stratégie de leur mise en œuvre effective.
Si le PNUD accepte financer les travaux, c’est parce qu’il espère qu’ils vont permettre aux uns et aux autres d’apporter leurs contributions constructives pour une meilleure stratégie de lutte contre les traitements inhumains, cruels et dégradants, résume Epiphanie Meteteiton Houmey Eklu-Koevanu en charge de la gouvernance démocratique et institutionnelle au sein de la branche togolaise de l’institution onusienne.
« (…) la lutte contre la torture est un défi majeur que l’humanité se doit de relever. Car la torture constitue un outrage intolérable aux victimes et à la dignité humaine », souligne Olivier Yaovi Sronvi, le premier rapporteur de la Commission nationale des droits de l’homme dans un discours de la présidente de l’institution qu’il a lu.
Il a fait remarque que « malgré son interdiction, la torture demeure une pratique répandue à travers le monde. Aucun pays, aucune société n’est aujourd’hui entièrement à l’abri de ce phénomène, sous une forme ou une autre ».
Pour l’éradiquer, a-t-il répété, il est important de trouver des « stratégies efficaces à mettre en place pour une mise en œuvre effective des différentes recommandations formulées par le CAT ». D’où l’importance de la rencontre de ce mardi qui se tient dans la capitale togolaise.