Me Raphaël Kpandé-Adzaré, l’avocat de Kpatcha Gnassingbé, intervenait sur l’état de santé de son client qui n’est plus désormais un secret. Lors d’une interview sur la radio allemande la Deutsche Welle (DW), ce dernier a confié que le demi-frère du chef de l’Etat togolais souffre d’un ulcère veineux et qu’il nécessite une évacuation.
« Il est clair aujourd’hui que la santé de Kpatcha Gnassingbé s’est complètement dégradée, plus concrètement le député Kpatcha Gnassingbé souffre d’un ulcère veineux qui se caractérise par une plaie qui se localise à sa jambe droite qu’il soigne depuis plus de 5 ans, mais qui ne se cicatrise pas », a confié Me Raphaël Kpandé-Adzaré.
Il a poursuivi : « Cela voudrait tout simplement dire que l’univers carcéral n’est pas approprié à cette cicatrisation et qu’il lui faut nécessairement une prise en charge beaucoup plus adéquate, une évacuation ».
Selon les informations, le détenu a demandé une évacuation à l’étranger afin de bénéficier des soins adéquats. A la question de savoir ce qui bloque une évacuation, l’avocat a répliqué : «…Je ne saurai le dire ».
Pour la précision, « Kpatcha Gnassingbé est évacué au pavillon militaire du CHU Sylvanus Olympio et même ses co-détenus Kokou Tcha Dontema qui est détenu à la prison civile de Sokode a fait l’objet de plusieurs évacuations de cette prison à Lomé pour subir des soins, parce qu’il souffre d’une embolie pulmonaire et le Commandant Atti Abi qui est détenu à la prison civile d’Atakpamé a été opéré tout récemment du cœur et donc il est clair que pour ces détenus qui ont fait plus de la moitié de leur peine, l’univers carcéral n’est plus désormais approprié pour les garder et qu’il faut qu’ils recouvrent leur liberté pour que leur santé et leur intégrité physique leur reviennent », a ajouté Me Kpandé-Adzaré.
A cet effet, il interpelle le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé à revoir sa copie relativement à l’état de santé de son demi-frère. Aussi, l’avocat a également interpellé les Représentants des missions consulaires et diplomatiques accréditées au Togo et le gouvernement, notamment le département du garde des sceaux, ministre de la Justice et de son collègue des Droits de l’homme et de la Formation civique, toutes les instituions en charge des droits de l’homme comme la Commission Nationale des Droits de l’Homme, le médiateur de la République ainsi que toutes les organisations des droits de l’homme au Togo « à prendre à bras le corps ce problème pour que définitivement soit soldé ce dossier ».
Ce n’est pas très efficace d’être avocat et activiste…
Il faut l’euthananasier