La privatisation de la Banque togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI) est officielle. Elle passe sous le contrôle de l’IB Holding, une société de droit togolais, mais propriété de l’homme d’affaires burkinabé Mahamadou Bonkoungou.
Le patron d’Ebomaf, une entreprise spécialisée dans les bâtiments et travaux publics (BTP), est devenu l’actionnaire majoritaire (90%) de l’institution bancaire togolaise à travers l’IB Holding.
Le désengagement de l’Etat (qui ne compte aujourd’hui que 10%), selon le gouvernement, va permettre de « nouer des partenariats avec le secteur privé pour accélérer la croissance économique » dans le pays.
Après donc la BTCI, il reste une dernière à privatiser. Elle s’appelle l’Union togolaise de banque (UTB). Entre-temps, il a été annoncé que les deux institutions seront fusionnées. Un processus qui n’a pas marché.
L’IB Holding pèse 30 milliards de FCFA. Cette compagnie financière, appartenant à Mahamadou Bonkoungou, a été retenue suite à un appel d’offres parmi plusieurs acquéreurs potentiels.
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