Le Parti du peuple et d’intégrité (PPI) félicite le gouvernement d’avoir pris des mesures sociales renforçant la résilience des Togolais face à la crise socioéconomique, mais elles sont « largement insuffisantes » pour régler la problématique.
Dans un communiqué, le PPI dit prendre actes de la « série de mesures sociales afin de renforcer la résilience des populations togolaises dont le quotidien est affecté par la vie chère dans un contexte de crise sanitaire ». Elles sont la prise en charge par l’Etat des d’inscription et de scolarité pour l’année académique 2021-2022 pour les collèges et les lycées du public et la tranche sociale des factures d’eau et d’électricité pour le mois d’août 2021.
Toutefois, précise-t-il, elles « restent largement insuffisantes à résoudre de façon systématique le problème de la vie chère de beaucoup de Togolais pour qui la pauvreté reste la norme ».
Et de proposer au gouvernement « de prendre toutes les dispositions pour que les 60% des frais de scolarité destinés aux établissements publics pour l’achat de matériel didactique et la prise en charge des enseignants volontaires et vacataires soient disponibles et à temps ».
Le PPI propose que la gratuité de l’écolage soit permanente pour certaines couches sociales sur l’ensemble du territoire togolais. Pour le PPI, beaucoup de Togolais sont confrontés à la pauvreté à gauche et au Covid-19 à droite et certaines décisions durant le Covid-19 sont aussi nécessaires après le Covid-19.
Bien avant cette sortie médiatique, ce parti a proposé à l’Exécutif d’accorder des allocations de chômage pour une durée de 24 mois aux personnes ayant perdu leur emploi et aux étudiants diplômés cumulant 6 mois sans emploi, d’accélérer et d’étendre les transferts directs à toutes les familles qualifiées conformément au Programme Assistance familiale pour l’ascension sociale (AFASO), de relever le SMIG à au moins 50.000 FCFA, d’équiper les établissements publics en personnel enseignant qualifié.