Les résultats du projet de lutte contre la corruption de l’Alliance nationale des consommateurs et de l’environnement (ANCE) donnent une idée claire de la corruption dans les brigades de gendarmerie, commissariats de police, les tribunaux…
A travers donc les Centres d’assistance juridique et d’action citoyenne (CAJAC) disponibles dans les régions Maritime, Centrale et de la Kara, l’institution représentante de Transparency international au Togo a récolté plus de 200 plaintes portées par des citoyens contre les brigades de gendarmerie, les commissariats de police, les tribunaux, les établissements scolaires, les marchés et plusieurs autres structures étatiques.
L’enquête montre que « Plus de 60 % de l’effectif total d’individus ayant contacté le CAJAC sont constitués de personnes issues de groupes défavorisés », notamment des agriculteurs, des ouvriers, de petits commerçants et des chômeurs, indique Fabrice Kodjo Ebeh, Directeur Général de l’ANCE-Togo.
L’objectif du projet de lutte contre la corruption de l’Alliance nationale des consommateurs et de l’environnements, insiste-t-il, « est d’éveiller progressivement les consciences des populations sur leurs droits et devoirs afin de mettre fin au phénomène de corruption ».
Si la corruption prospère dans le pays, c’est en partie à cause du fait que beaucoup méconnaissent leurs droits et devoirs. D’où la nécessité de continuer la sensibilisation contre ce fléau, encore appelé le cancer contre le développement socioéconomique par certains.
Le premier corrompu et corrompu en chef est Faure Gnassingbé.
Il a été épinglé dans l’affaire Bolloré.