Dans un message publié récemment sur sa page facebook, l’ancien président de la République du Bénin, Boni Yayi fait remarquer que le désengagement des autorités des pays est la cause du faible taux de vaccination contre COVID-19. La situation serait la source de la panique autour de l’opération.
Pour régler donc ce problème, Boni Yayi estime qu’il est important d’instaurer le dialogue et d’éviter une campagne de communication et de mécanismes susceptibles d’alimenter chez les populations la suspicion de servir de cobaye.
« Dans bon nombre de pays, demander à une population frileuse de signer des documents qui désengagent les autorités gouvernementales et les fabricants de vaccins, en cas d’effets néfastes du vaccin, serait à la source de la panique par faute d’information, notamment dans les pays à faible taux de vaccination (moins de 1%) », a écrit Yayi Boni.
Ce dernier a d’ailleurs suggéré à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de décréter une obligation vaccinale mondiale sur trois ans.
« L’adhésion massive de la population demeure un élément déterminant dans la réussite de ce combat. Une fois de plus, je retire la proposition de l’obligation vaccinale. Il s’agit en dernière analyse d’un problème de liberté et de responsabilité », a-t-il martelé.
En outre, l’ex président invite “l’OMS , les Gouvernements et les Laboratoires à s’accorder sur des mécanismes de garanties possibles aux candidats à la vaccination comme cela se fait dans la plupart des pays à fort taux vaccinal”.