Belle, souriante et créative, elle était un pion majeur pour la télévision togolaise (TVT). Animatrice hors pair, la ravissante Edwige N’Zonou a épaté plus d’un Togolais par son élégance et son art d’animer une émission télé. Mais depuis quelques années, la native de la Kozah n’apparaît plus sur les écrans de la télévision togolaise (TVT). La résultante d’une situation abracadabrantesque.
Une émission, un nom, une renommée
Les Togolais l’ont découverte dans les années 2008-2009 sur les écrans de la télévision togolaise (TVT). Au départ dans l’ombre de l’animateur Eugène Atigan, Edwige N’Zonou a réussi à s’offrir une notoriété incontestable dans le landerneau de l’animation télé au Togo. Aux commandes de l’émission «Couleurs des vacances», émission saisonnière pour distraire les téléspectateurs de la chaîne nationale et donner plus de goût aux grandes vacances, la native de Kara drainera encore plus de fanatiques avec l’émission «Midi délices». «Au début, elle est rentrée dans la boîte parce que son papa était un agent de la télé. Et a commencé sous le parapluie de Eugène Atigan pour devenir, avec le temps, l’animatrice vedette de l’émission «Couleur des vacances», nous confie une source.
Véritable carrefour de l’actualité culturelle et sportive qu’est son émission phare, qui se déroulait dans une ambiance bon enfant, Edwige N’Zonou, avec des chroniqueurs qui jouaient parfaitement leur partition, chacun selon sa rubrique, a réussi à mettre tout le monde d’accord sur ses qualités et talents d’animatrice. Bref, en six ou sept ans, elle a fait de «Midi délices», par sa façon d’animer, une véritable vitrine, d’une part pour la culture togolaise, et d’autre part pour la TVT qui drainait une panoplie d’annonceurs comme Togocellulaire par exemple qui se bousculaient au portillon de cette émission dont beaucoup de togolais, sans différence de génération, en raffolent. «Animateur de télé, très stratège, elle est d’une carrure spéciale», témoigne un de ses anciens collègues. «Sa beauté attirante m’a fait aimer son émission. Mais après, j’ai découvert en elle, une dévouée qui aimait son travail et qu’elle faisait d’ailleurs bien. Elle est toujours décontractée et faisait jaillir sa bonne humeur débordante sur les téléspectateurs que nous sommes», dira, pour sa part, un de ses nombreux admirateurs. Des témoignages laudateurs, il y a une pile sur la personnalité de cette jeune dame.
Malheureusement, le succès de cette émission constituera également le début des ennuies à celle qui a le privilège de faire augmenter, de lundi à vendredi, entre 11h30 et 12h45, l’audience de la Première.
Au départ, un congé problématique
En effet, de nos recoupements, tout serait parti d’un différend que celle-ci a eue, courant 2015, avec la direction de la télé au sujet d’un congé brusque que celle-ci a demandé contre avis favorable de la direction. «Elle a demandé un congé jugé brusque pour une émission à succès comme «Midi Délices». Et sans avis favorable de la direction de la télé qui visiblement ne s’y attendait pas, elle aura disparu de la télé pour réapparaître après. Mais entre temps, celle qui avait voyagé en France avait été substituée. À son retour, elle a été mis à pied. Conséquence, elle est restée à la télé pendant une longue période sans jamais réussir à reprendre les commandes de «son» émission, jusqu’à ce qu’elle ne retourne en France où elle vit depuis quelques temps déjà», nous informe une autre source dont nous taisons le nom.
Une étoile méchamment éteinte
Il nous revient que le problème semble bien plus profond qu’on ne le résume à une simple mésentente autour d’un congé. De nos investigations, ressortent des révélations. «Elle était pigiste au départ. Donc elle n’était pas payée, parce que n’étant pas fonctionnaire. Elle percevait juste des forfaits pour ses déplacements et autres», nous confiera une autre source. Et devant une telle situation, précise, par ailleurs, une autre source concordante, l’animatrice vedette, convaincue de la plus value que représente financièrement «Midi délices» à la télévision, par instincts humains, a voulu que sa situation soit exceptionnellement revue. Cette situation poussera celle-ci dans une collaboration tumultueuse avec la direction qui, pour des raisons administratives et de management, ne voulait pas satisfaire à ce qui s’apparente, à ses yeux, à des injonctions.
Mais en vrai, il se trouve que Edwige, d’ailleurs présentée comme très aimée par ses supérieurs hiérarchiques, a été plutôt plombée par ses nombreux détracteurs dans la boîte. Lesquels sont jaloux de son émission à succès. Par ses revendications qu’ils savaient pourtant peu probables, compte tenu de nombre de réalités inhérentes à la boîte, ces «mauvaises graines» ont réussi à mettre la pauvre jeune dame en difficulté avec la direction de la TVT qui, semble-il, n’a pas du tout apprécié ce qu’elle considérait comme «pression» qu’exerçait sur elle, cette dernière.
En effet, c’est un secret de polichinelle que l’administration publique, encore moins la TVT ou Radio Lomé qui n’en font point l’exception, est truffée de médisance, de calomnies et de ces rivalités, mêmes mortelles savamment orchestrées par des incapables et médiocres qui en veulent souvent à mort aux talents et performants dont le seul crime est de mieux faire leur travail. Et dans le cas d’espèce, Edwige N’Zonou a été victime de ses collaborateurs à langue vipérine qui ne supportaient pas sa fulgurante ascension. Malheureusement, en tombant dans le guet à pens à lui tendue par ses détracteurs, ceux-ci auront réussi leur coup. Éteindre une étoile pourtant filante et qui faisait la fierté du Togo.
Edwige et Midi Délices, une «perte» préjudiciable
Aujourd’hui, de «Eskal» à «On fait de la Télé» en passant par «La Poz», bien que des efforts sont faits ces derniers temps, la satisfaction n’est pas encore au rendez-vous auprès de la majorité des téléspectateurs. Face à l’amer constat de la pauvreté du contenu des productions et émissions de la télévision nationale, tous s’accordent à dire que l’éviction déguisée de Edwige N’Zonou de la TVT et la disparition de «Midi Délices» des grilles de la Première auront été un mal difficilement réparable. Mieux, une grosse «perte» pour la télévision nationale qui, depuis lors, se cherche mais ne se retrouve toujours pas. Ceci, avec des émissions de variétés qui, malgré la volonté affichée des animateurs et chroniqueurs de faire du mieux, manquent globalement de punch, de quoi faire accrocher les téléspectateurs à la TVT.
C’est en somme une exhortation aux décideurs, lancés dans une approche réformatrice de la chaîne mère au Togo, de veiller scrupuleusement à mettre l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut. Certes l’homme est faillible. Mais l’idéal est que même en cas de dérives, l’on privilégie le dialogue et entrevoir une piste de solution qui ne soit pas préjudiciable, in fine, à la TVT. Et le cas Edwige N’Zonou est une illustration parfaite.
Source : Fraternité
Ce torchon est d’une rare platitude et est trop indigeste.
À lire le titre, on s’attendait qu’il y a eu mort d’un être humain dans cette affaire!
Mais il s’agit plutôt de calomnies, de cabales, d’intrigues et d’autres vilénies de harcèlement psychologique en milieu professionnel, comme on le connaît dans plusieurs boîtes étatiques ou privées!
Pourquoi verser alors dans l’ alarmisme au lieu d’aborder la question plutôt avec un style moralisateur et pédagogique?