L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a lancé dimanche un nouveau parti politique, le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) qui a marqué son retour sur la scène politique, après dix ans d’absence.
Gbagbo a été élu samedi soir à la tête du PPA-CI par plus de 1 500 délégués alors qu’il cherche à “réunir la gauche” et profiter de l’occasion pour l’élection présidentielle de 2025.
“Nous avons créé le PPA-CI, notre partie, c’est une structure pour préparer mon retrait”, a déclaré Laurent Gbagbo devant ses partisans à Abidjan.
“Chers camarades, chers amis, mon ambition aujourd’hui, c’est de partir. À cet âge, après ce parcours-là, la sagesse, c’est de se préparer à partir”, a-t-il martelé.
Des représentants politiques d’une dizaine de pays africains ont participé au congrès du dimanche.
L’homme de 76 ans, dont le règne 2000-2011 a été marqué par des turbulences et des divisions dans le pays d’Afrique de l’ouest, est très visible depuis son retour au bercail.
DYSPHORIE…IDÉOLOGIQUE !
Les nouveaux théologiens politiques comme Koné Katinan qui à coup d’hérésie martelaient que le camarade Laurent Gbagbo est à la fois la vision et le verba incarnatum, le verbe incarné de la pensée de gauche en Côte d’ivoire, ont dû sentir le grand malaise de voir leur “vision” si affaibli. Si confus. Si fatigué.
Une vision en vérité peu engageante !
Totalement anachronique.
Très autocentrée sur sa seule personne. Qui a pour volonté quasi testamentaire de nous envoyer sur le chemin incertain du panafricanisme. Après avoir longtemps flirté avec le socialisme de la préférence tribale.
Car c’est bien sous Laurent Gbagbo le néo-panafricaniste que nous devions retourner au village pour justifier de notre nationalité.
On peut aisément deviner la confusion mentale du militant de base à l’évocation du nom du nouveau mouvement politique de gauche : PARTI DES PEUPLES AFRICAINS.
Les intellectuels et idéologues pro Gbagbo qui ont théorisé cette bouillabaisse idéologique ont manifestement surestimé la capacité d’absorption des ivoiriens face au revirement doctrinal spectaculaire vers lequel ils les conduisent.
À moins qu’ils ne sous-estiment les effets psychologiques désastreux d’une décennie entière de slogans de replis identitaires.
Les psychologues et autres spécialistes des sciences médicales appellent DYSPHORIE, l’état de trouble, le sentiment de malaise ou de mal être que peut éprouver une personne insatisfaite ou mécontente.
La dysphorie est essentiellement un sentiment d’inconfort face à une réalité qui s’oppose ou qui vient en contradiction d’une aspiration intime, légitime.
Idéologiquement, les thuriféraires groupés autour de Laurent Gbagbo viennent de plonger leurs adhérents dans une longue période de malaise. Dans une dysphorie…idéologique.
Comment dire notre acceptation de tous les peuples d’Afrique quand pendant longtemps on a confessé que la Côte d’ivoire était envahie par nos voisins étrangers ?
Comment se rééduquer lorsque le réflexe rhétorique était de trouver des origines étrangères à tous les adversaires politiques ?
Quelle preuve de panafricanisme donnera t-on à l’étranger à qui on a dit que “vas chez toi n’est pas une injure” ?
Quelle virginité panafricaniste nouvelle peut-on revendiquer quand comme Augustin Guéhoun on a affirmé que “Odienné c’est la Guinée” ?
Ou encore que “Bouaké c’est Bamako” ?
Les psychologues et autres spécialistes éprouvent de grandes difficultés à traiter les différents cas de dysphorie.
Laurent Gbagbo et ses idéologues croient naïvement que la simple adhésion à sa personne suffiront à sortir les militants de gauche du malaise dans lequel ils les ont noyé.
En compensation de cette dysphorie idéologique, Laurent Gbagbo nous rassure que “Sa copine est kpata”.
Bien maigre consolation. Mais comme il le dit lui-même, on ne refait pas un homme.
Serge Atsé.
Ce mouvement, doit voir le jour sitôt, il n’est jamais trop tard pour bien faire, un fait qui rassemble les africains face aux blocs qui se dessinent des pays occidentaux, doit être salué par les Africains et les Ivoiriens en particulier, Gbagbo l’a compris un peu tard.
Rester dans les micros Etas et pratiquer un mustipartisme occidental voulu par le colon, amène les Africains à la catastrophe, l’heure est venue pour les Africains de rêver Grand, de penser à faire une politique d’union continentale ou régionale, un socialisme à l’africaine, chaque pays africain doit comprendre ceci et le PPA de Gbagbo doit s’implanter dans tous les pays de la sous région et ensuite au niveau continental.
La souveraineté de chaque pays africains doit céder la place à la SOUVERAINETÉ RÉGIONALE OU CONTINENTALE, seul chemin panafricain pour faire face au bloc des prédateurs, qui vivent au détriment de l’Afrique car cette Afrique est Orpheline de Leadership Patriote.
Lire : multipartisme
Ah oui il fallait en arriver lá. la fin d’un Type fatigué physiquement et mentalement. ce PPP-CI pour signifier quoi? Ah oui il fallait tout faire pour inserrer parti de peuple Africain pour ne plus dire panafrican. Car ce panafricanisme dont a tant vanté ce Mr n’avait ni que ni tete. Mais les africains qui refléchissait courts se sont laisser amballer alors qu’au fond il n’en était rien. Pauvre Afrique.
Mr Ouatara n’est pas panafricaniste me diront certains mais il a au moins mis la CI sur la voix du developpement n’en déplaise á qui que ce soit.
Alors ce ne sont pas les noms des partis qui font developper leur pays ou l’Afrique, il faut le savoir faire, la competénce,