5 octobre 1990 – 5 octobre 2021. Cela fait exactement 31 ans qu’un mouvement populaire s’est ébranlé au Togo et a secoué toutes les fondations du régime du feu Général Eyadema. C’était suite à un sulfureux procès impliquant trois étudiants accusés d’avoir distribué des tracts subversifs et anti-RPT, parti unique parti-État.
31 ans après, cette date demeure fraîche dans les mémoires, puisqu’elle a été le point de départ de l’instauration du multipartisme et d’un semblant de démocratie au Togo. Seulement, tous ces acquis du 05 octobre n’ont pas favorisé l’alternance politique tant rêvée. Le régime RPT avec son avatar UNIR continue de régenter le pays. La lutte politique est actuellement au point mort.
Sur son compte Facebook, l’opposant Nathaniel Olympio du Parti des Togolais rend hommage à tous ces Togolais qui se sont mobilisés ce 05 octobre 1990 pour dire « Non » au feu Général Eyadema.
Pour l’ancien responsable de la C14, « le 05 octobre 1990 n’est pas une date, c’est un cri de ralliement ».
Lisez plutôt sa déclaration!
Le 5 octobre 1990 n’est pas une date, c’est un cri de ralliement.
Je respecte le 5 octobre 1990 et tout ce que cela incarne pour les Togolais. Je respecte ceux qui ont porté ce mouvement de libération. Je respecte enfin la mémoire de ceux qui ont embrassé cet engagement au prix de leur vie.
C’est pourquoi je me suis engagé à poursuivre l’œuvre qu’ils ont entamée et à contribuer à son aboutissement.J’appelle la jeunesse togolaise à se défaire du culte du leader et à croire à sa liberté, à ses droits fondamentaux afin de s’engager pour les défendre en répondant à l’appel du 5 octobre 1990 qui n’est pas une date, c’est un cri de ralliement.
Nathaniel Olympio
Président du Parti des Togolais
