L’ancien ministre de l’Environnement et des Ressources forestières a rejoint la terre de ses ancêtres le 14 novembre 2020 suite à une courte maladie. Pour le premier anniversaire de sa disparition, ses anciens camarades et proches ont honoré sa mémoire.
André Kouassi Johnson, tour à tour, professeur d’anglais, membre actif du Mouvement des togolais de la diaspora, membre fondateur de l’Union des forces de changement (UFC), est décédé il y a juste un an à l’âge de 72 ans.
Ce dimanche 14 novembre 2021, jour anniversaire de son décès inattendu, des députés de la formation politique présidée par Gilchrist Olympio, des cadres du parti, notamment Eliott Ohin, Isaac Tsiakpé, des préfets, des membres de la famille éplorée étaient présents à une messe organisée à la paroisse Franciscain de Lomé en mémoire de l’illustre disparu.
Après la messe d’action de grâce, la délégation, composée des députés Kodjotsè Adzoyi, Komlanvi Sedoufia Afangbédji, Komi Agbanou, Gaétan Ahoomey-Zunu, Kokou Senanu Alipui, entre autres, s’est rendue au cimetière de la Plage à Lomé où une gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe de l’homme de consensus, suivi de quelques minutes de recueillement, montrant que bien qu’il soit parti, il demeure dans leur cœur à jamais.
André Kouassi Johnson a siégé à l’Assemblée nationale de 2018 jusqu’à sa mort, occupant notamment le poste de troisième vice-président. Lors de la cérémonie officielle d’hommage, quatre jours après son décès, Pacôme Adjourouvi, quatrième vice-président de l’Assemblée nationale, son ami de longue date, a insisté sur le rôle important qu’il a joué dans le landernau politique togolais. « Ses grandes facultés d’écoute et d’empathie, son profond humanisme, son indéfectible esprit de justice, de solidarité, de fraternité étaient unanimement salués et suscitaient le respect de tous », a-t-il rappelé.
Avant que Claude Homawoo, un cadre de l’UFC ne complète : « C’est l’humain ; il avait un petit mot pour chacun, Je peux dire que au sein de notre parti, c’est celui qui détendait ».