Devant la presse ce mercredi, le Mouvement du Peuple pour la Liberté (MPL) s’est prononcé sur l’arrestation du sieur JP Oumolou. Il invite les forces vives de la nation à se mobiliser pour obtenir la libération de l’activiste.
Dans sa déclaration liminaire, le MPL déplore « une dangereuse discrimination » à l’égard de Jean-Paul Oumolou. A en croire Pascal Yigbé et ses collaborateurs, les forces démocratiques ne se donnent pas à fond dans leurs dénonciations pour obtenir la libération de l’activiste.
« Nous sommes forcés de constater que, lorsqu’il s’agit de l’interpellation de leaders politiques influents, de leaders d’opinion supposés prépondérants, ou encore d’acteurs de la diaspora considérés comme couverts par le regard de la communauté internationale, les réactions fusent de partout, nombreuses et pressantes pour demander leur relaxation. Lorsqu’il s’agit par contre de simples membres de formation politique, ou encore de simples citoyens bouclés derrière les verrous pour des faits politiques, les mobilisations autour de leur libération se révèlent éphémères et timides. Cela apparaît à nos yeux comme une dangereuse discrimination à l’égard des victimes moins prestigieuses, parce que par notre relâchement, nous les condamnons à un séjour indéterminé derrière les barreaux », lit-on dans sa déclaration.
Selon le MPL, Jean-Paul Oumolou n’est pas le seul détenu politique à être « victime » de cette « discrimination ». Les militants du Parti National Panafricain (PNP) arrêtés lors des événements du 19 août 2017 et d’autres détenus politiques en sont également « victimes ».
« Les voix qui s’étaient élevées pour réclamer leur libération se sont tues depuis très longtemps, et ces derniers sont injustement offerts en sacrifices aux geôliers qui se délectent de leurs supplices immérités en prison. Le pouvoir sait que les protestations, les accusations et autres condamnations proférées contre lui dans ces cas-là, ne sont qu’une tempête dans un verre d’eau. Il n’en est guère inquiété, il sait laisser passer l’orage », a déploré le MPL.
Pour cette formation politique, il est temps de mener des « actions permanentes et pérennes de toutes les forces vives de la nation, les partis politiques, les organisations de défense des droits de l’homme, le peuple togolais, jusqu’à ce que gain de cause soit obtenu ».
Pour rappel, Jean-Paul Oumolou a été arrêté le 4 novembre dernier. Il est placé sous mandat de dépôt et toujours gardé dans les locaux du SCRIC. Il est accusé d’appel au peuple et à l’armée à l’insurrection, de diffusion de fausses nouvelles, d’apologie du crime et d’outrage à autorité publique et d’insultes contre les autorités.
Aux dernières nouvelles, il est très souffrant.
Timidement certains membres et activistes de l’opposition togolaise accourent pour venir à la rescousse du pauvre jean-Paul Omolou rattrapé par ses propres turpitudes. La réalité est que, ce activiste n’a ménagé personne dans l’opposition et comme on le voir bien, personne ne lève son petit doigt pour lui sauver la mise. Il faut que ces activistes de tous poils sachent raison gardé quand ils se retrouvent derrière leurs claviers et écrans. Tôt ou tard ils auront à répondre devant la loi de leurs faits et gestes. A bon entendeur, salut!
Propos indéfendable.
Strictement RIEN ne peut justifier une détention illégale avec des actes d’accusation bidon de la part d’une justice tout sauf indépendante. Depuis quand “ne pas ménager l’opposition” est-il illégal? Alors que règne au Togo l’impunité et l’absence absolue de débat démocratique, ainsi qu’une répression méthodique de la dissidence depuis 55 ans, vous incriminez “les turpitudes” d’un dissident…. La mythomanie affabulatrice en sus. Des activistes qui luttent contre la dictature monarchique des bourreaux du peuple togolais vont répondre devant quelle loi et à quel sujet? Vous rêvez mon bon monsieur. Un jour vous pisserez dans votre froc avec vos collègues.
Dommage que le ridicule ne tue pas.