En 2022, deux événements d’importances inégales sont en téléchargement au Togo. D’un côté, le régime et ses alliés organisent leurs élections régionales, et ce sera encore l’occasion de se partager entre amis des postes dits électifs. De l’autre côté, le peuple a rendez-vous avec la mobilisation générale, ce sera aussi l’occasion de finaliser la lutte par une transition constructive. C’est l’événement majeur qu’aucune restriction de liberté n’empêchera.
Après les grandes mobilisations de 2012 conduites par le Collectif Sauvons le Togo (CST), puis les gigantesques manifestations de 2017 organisées par la coalition C14, la prochaine échéance s’annonce en 2022. C’est le rendez-vous que les Togolais se donnent tous les cinq ans. A chaque élection présidentielle, suit une grande période de contestation du régime deux ans plus tard. C’est un fait. Comme se demandent certains, est-ce une malédiction du régime de Faure Gnassingbé ?
Après ces dix dernières années de lutte, l’opposition a l’expérience suffisante pour que l’échéance de 2022 soit la bonne occasion qui mette un terme à la crise politique. A deux mois de cette année décisive, il importe que les leaders d’opinion qui partagent la même lecture de la lutte, relancent les actions communes dans une dimension citoyenne.
Le régime refuse l’ouverture politique et se prépare à partager avec ses alliés, les postes des élections régionales. Ce sont les élections qui les intéressent. Nous Togolais marginalisés, préparons-nous à relancer la lutte. La démocratie et le respect de nos droits sont nos priorités.
Gamesu
Nathaniel Olympio
Président du Parti des Togolais