« Tout est bien qui finit bien » dit-on souvent. Malgré les tentations du 3ème mandat et les dernières tentatives d’une prolongation de mandat, Macky Sall n’a pas hésité à adresser ses félicitations à l’un de ses plus virulents opposants, sortis vainqueurs des urnes. Une énième alternance pacifique au Sénégal là où le Togo brille par ses errements politiciens.
Les candidats présidentiels sénégalais ont voté dimanche lors d’un vote symbolique organisé par une organisation de la société civile pour dénoncer le report de l’élection présidentielle. Une élection initialement prévue pour cette date du 25 février 2024.
[Réserves et limites : L’auteur tient à réaffirmer qu’il n’a pas la science infuse de la politique togolaise ; la présente analyse doit être lue uniquement sous l’angle d’une réflexion sur l’état et les perspectives de l’opposition togolaise].
«…Le sénat va servir à quoi au Togo? Le drame, c’est que ceux qui disent combattre le pouvoir, refusent non seulement de se prononcer sur l’inutilité de cette institution mais s’échauffent pour y être, histoire de caser certains de leurs vieux militants dans cette future maison de retraite… Cette manne qui servira à entretenir pendant 5 ans des gens à ne rien faire, ne peut-elle pas financer des jeunes entrepreneurs, construire des pistes rurales, construire des écoles qui s’effondrent sur les enfants, accorder des bourses aux étudiants, construire des centres de santé, acheter des vaccins etc.. Déjà que nous avons 81 députés à l’Assemblée Nationale qui passent leur temps à dormir, un sénat nous servirait à quoi?» (Ferdinand Ayité)
Au Togo, c’est désormais clair, les élections législatives n’auront pas lieu avant le 31 décembre 2023, date à laquelle le mandat du Parlement arrive à terme.
Après les évènements survenus les 30 Novembre et 1er Décembre dernier à Bissau, le président de la République Umaro Sissoco Embalo a pris en début de cette semaine un décret portant dissolution de l’Assemblée Nationale. Cependant pour l’opposition, majoritaire au Parlement, il s’agit purement et simplement d’un coup d’Etat constitutionnel.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est longtemps restée sourde aux appels des acteurs politiques à la publication d’un chronogramme officiel des étapes du processus électoral. Mais en croire le rapport du dernier Conseil des Ministres, il est « enjoint » à l’institution la production de ce chronogramme tant réclamé.
Le 8è congrès extraordinaire du Parti démocratique de la Côte d’Ivoire (PDCI) aura lieu le 16 décembre prochain. Pour le moment ils sont personnalités à prétendre succéder à Henri Konan Bédié.
Depuis ce dimanche 29 octobre, les militants du Social democratic front (SDF), un parti de l’opposition crée en 1990, connaissent le successeur Ni John...
Après avoir démissionné du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Togbui Dagban-Ayivon, encouragé par bien d’autres dissidents, va créer son propre parti politique. « Nous allons entamer les démarches administratives dans ce sens », confirme-t-il.