La crise qui secoue l’Union des forces de changement (UFC) a connu un tournant avec la suspension de son deuxième vice-président pour détournement de fonds suivi de la plainte de ce dernier en justice pour diffamation. Selon un communiqué dont Icilome a copie, des tractations sont en cours pour régler le problème en interne. N’est-il pas trop tard ?
Au centre de plusieurs accusations et suspendu du Bureau directeur de l’Union des forces de changement (UFC), Elliot Ohin, ex-deuxième vice-président, conteste cette décision et porte plainte en justice.
Le parti de Jean-Pierre Fabre menace de claquer la porte des discussions en cours sur les réformes électorales, affirmant ne pas être suffisamment entendu. Le parti de Faure Gnassingbé dénonce pour sa part une forme de « radicalisation » de l’opposition.
Après la suspension de son deuxième vice-président, Elliott Ohin, accusé de détournement de fonds, et remplacé par El-Hadj Tcha-Molla Banna, devenant donc l’intérimaire de Gilchrist Olympio, le président national, les membres du bureau directeur de l’Union des forces de changement (UFC) se sont réunis ce mardi 22 novembre à Lomé. Et ont pris un certain nombre de décisions importantes contenues dans une déclaration dont Icilomé a copie.
Le temps ne compte pas pour mener ce combat. Cela fait plus de deux ans certes, mais cette question continue de préoccuper les Togolais comme si c’était hier.
A l’origine de cette crise, il met de côté les autres membres élus du bureau, la majorité d’ailleurs, dont je fais partie. Nous les autres membres du bureau directeur n’étant pas d’accord, nous agissons, nous réagissons.
La crise qui secoue l’Union des forces de changement (UFC), depuis quelques années, a franchi un nouveau cap avec la suspension d'Elliott Ohin, son deuxième vice-président, décision radicale prise par les membres du bureau directeur.
Adrien Béléki Akouété; "La CPP a décidé de participer aux prochaines échéances électorales. Cette participation se fera dans les conditions définies par le code électoral adopté suite aux discussions et aux recommandations de la CNAP"
Bien que l’opposition soit majoritaire dans le pays, le Togo est gouverné depuis une cinquantaine d’année par l’Union pour la République (UNIR). Une anomalie qui, selon Binafam Kohan, cadre des Forces démocratiques de la République (FDR), un parti de l’opposition présidé par Me Dodji Apévon, doit être corrigée à travers « une coalition électorale solide ».
Rita Doris Léonardina Wilson de Souza, plus connue sous le nom de Léonardina de Souza, cadre et déléguée aux dames de l’Union des forces de changement (UFC), a réalisé un véritable tour de force ce samedi 24 septembre dans la ville de Tsévié.